A la veille de la rencontre face au Kazakhstan, le gardien de Tottenham a donné le ton et les ingrédients que devront mettre les Bleus pour éviter un piège, qui a rappelé à de nombreux journalistes présents dans l’assemblée, le France-Bulgarie de 1993.
« Mes premiers souvenirs de foot remontent à 1994, la Coupe du monde aux Etats-Unis, malheureusement sans la France, sourit Lloris en répondant à la question d’un de nos confrères. J'ai compris plus tard pourquoi on n'y était pas. Cela appartient à l'histoire, mais c'était évidemment triste. »
Samedi soir au Parc des Princes, l’équipe de France a l’occasion de se qualifier avant la dernière journée pour la première fois depuis quarante ans. « On connaît nos obligations, prévient Hugo Lloris. Ça passe par une victoire. Ça serait idéal pour valider notre ticket face à un adversaire qui sera là pour nous challenger. »
Même si l’adversaire qui est proposé aux Bleus est moins prestigieux, il s’agira de démarrer la rencontre différemment que contre l’Espagne et la Belgique. « A nous de mettre de l’intensité et du rythme rapidement et surtout de marquer tôt dans le match pour se faciliter la tâche, explique Hugo Lloris qui affirme qu’ « aucune pression » ne traverse le groupe France.
Marquer vite pour se faciliter le match, le point a-t-il été abordé entre les joueurs ou avec Didier Deschamps ? Pas forcément. L’ancien lyonnais en a dit un peu plus pour sur le programme qui attend les Bleus d’ici à demain soir.
« Jusqu'à présent, on était dans une phase de récupération, mais aussi un travail athlétique cette semaine, analyse Lloris. On aura une causerie qui abordera plus l'aspect tactique d'ici demain. On a déjà connu ce genre de rencontre, donc avoir du rythme et marquer tôt sera forcément positif. »
Cela pourrait aussi permettre de chauffer un stade que les Bleus n’ont plus fait vibrer depuis octobre 2013 face à l’Australie.