Chaque saison, l’Olympico entre Lyon et Marseille est attendu et donne lieu à des rencontres intenses que ce soit émotionnellement ou sur le terrain. Durant le mandat de Rudi Garcia, les Marseillais, Dimitri Payet en tête, avaient à coeur de répondre à leur ancien entraîneur.
Le contexte était plutôt apaisé cette semaine, avant que Juninho ne vienne chambouler le calme olympien. Non pas en s’en prenant à l’OM mais en lachant une bombe sur RMC concernant son avenir dans l’organigramme de l’OL.
Après trois saisons dans le costume de directeur sportif, le Brésilien va très certainement rendre son tablier à la fin de la saison. Un choc pour tout le club et pour les supporters lyonnais, tant le timing avant un choc laisse à désirer. Proche de Juninho depuis son arrivée sur le banc, Peter Bosz n’avait pas été mis dans la confidence et avoue avoir été « surpris ».
"Je travaille très bien avec lui. Il connaît très bien le foot. Pour un entraîneur, c'est toujours très bien, a déclaré le Néerlandais en conférence de presse. J'ai été surpris, oui. Mais c'est sa décision, donc je ne peux rien dire là-dessus."
"Le timing n'est jamais bon. En fin de saison, après le dernier match, non, car pour trouver quelqu'un... J'essaie de voir le positif dans ce message. Au moins, le club a plus de six mois pour trouver quelqu’un."
Le presque extra-sportif mis de côté, Bosz n’a pas manqué de rappeler l’importance de cet Olympico. Car, si la trêve est passée par là, l’Olympique Lyonnais reste sur des sorties médiocres avec comme point d’orgue la fessée reçue à Rennes (4-1) juste avant le départ des internationaux.
"On parle de confiance, mais ce n'est pas toujours que ça. Quand je jouais un match comme à Rennes, je préférais jouer deux jours après. Pour le coeur, le sang ! Je ne pense pas que mes joueurs aient peur. On doit beaucoup mieux jouer. Il faut avoir l'envie de jouer, de gagner ce match là."
"Une bonne équipe ne peut pas perdre deux fois d'affilée. Là, j'attends une réaction de mon équipe".