Dimanche, l'OL était en panne en attaque contre Montpellier (0-0), mais a tenu derrière en serrant les rangs autour de son solide Brésilien, arrivé cet été du Besiktas Istanbul.
La saison dernière, la faiblesse du secteur défensif a certainement coûté le podium de la L1 à l'OL.
"Patron de la défense ? Tout le monde veut m'attribuer ce surnom mais je le refuse. Avec mon expérience, je peux transmettre des choses à mes équipiers. Mais je ne crois pas seulement en moi, je crois en toute l'équipe et nous travaillons tous dur pour être solides", relativise le défenseur de 30 ans.
Reste que, depuis le départ de son compatriote Cris (2012), aucun défenseur central ne s'était imposé comme lui au sein de l'effectif lyonnais.
'C'est Genesio qui décide'
"Indépendamment de qui joue en défense, c'est l'entraineur qui décide. Nous sommes tous bien intégrés", assure le joueur. En principe associé à Jérémy Morel, actuellement blessé, il a joué dimanche aux côtés de Mouctar Diakhaby.
"Il n'y a pas de différence et ce n'est pas important pour moi. Ce sont tous les deux d'excellents défenseurs. Mouctar est plus jeune, Jérémy plus expérimenté mais c'est Bruno (Genesio, NDLR) qui décide. Nous avons de bons défenseurs, quels que soient les joueurs choisis", insiste le joueur, qui ne compte aucune sélection avec la 'Seleçao'.
Formé à Santos au Brésil (4 fois international espoirs), il s'est forgé une solide expérience européenne en jouant en Pologne au Wisla Cracovie (2008-2010), aux Pays-Bas avec le PSV Eindhoven (2010-2013) puis en Allemagne, à Hanovre (2013-2016), avant de rejoindre le Besiktas Istanbul en 2016.
C'est avec le club turc qu'il a été remarqué par l'OL lors de leur confrontation en quarts de finale de l'Europa League la saison dernière. Marcelo n'avait joué que l'aller au Parc OL.
Depuis le début de saison, il n'a manqué qu'un match, contre Monaco (3-2), suspendu après une exclusion rocambolesque à Angers (3-3) : après avoir reçu un avertissement, sur un geste de dépit, il avait involontairement accroché le bras de l'arbitre, faisant tomber le carton jaune, et celui-ci avait sorti le rouge dans la foulée.
Depuis, Lyon, battu seulement une fois cette saison, a repris sa marche en avant, prolifique en attaque - avec 20 buts en 6 matches avant le nul de Montpellier - et hermétique en défense.