"J'appelle l'UEFA tout le temps, mais c'est embarrassant. Vous entendez de grandes craintes de l'Espagne et ils passent le sujet. Combien de temps faudrait-il pour dire que nous allons jouer au Portugal, en Allemagne ou en Suisse ?", s'était interrogé Aurelio de Laurentiis, le 30 juillet dernier. Inquiet par rapport à la situation sanitaire en Catalogne, le président du Napoli n'a cessé de faire pression sur l'UEFA pour que le huitième de finale retour de son équipe se déroule loin du Camp Nou.
Finalement, le match entre Barcelone et Naples aura bien lieu dans l'enceinte des Catalans, samedi soir. Josep Maria Bartomeu, le président du Barça, a lancé les hostilités à 48 heures de la rencontre, recadrant son homologue napolitain. "Je ne partage pas du tout les propos du président de Naples. Il a ses raisons mais je pense qu'il est logique et de notre responsabilité que les choses reviennent à la normale. Celle-ci veut que les équipes jouent dans leurs stades. Et les messages alarmistes, comme celui de De Laurentiis, sont mauvais pour tout le monde", a estimé le dirigeant au micro de 'beIN Sports', se disant en accord total avec l'UEFA.
"Le bon message est celui de l'UEFA : essayez de vous assurer que la normalité est maximale et suivez le protocole. Je suis tout à fait d'accord avec l'UEFA et avec la finale à Lisbonne. Dès le début, nous pensions pouvoir jouer ici, cela aurait été très étrange de ne pas disputer cette rencontre au Camp Nou. La situation s'améliore à Barcelone et en Catalogne, les infections reculent, nous portons un masque et nous respectons l'hygiène au maximum, la situation est normale", a ensuite ajouté Josep Maria Bartomeu. Si la situation sanitaire est au coeur de toutes les attentions, il est vrai que les équipes seront plus rassurées une fois à Lisbonne.