Benfica corrige Auckland 6-0 à Orlando

Benfica a balayé Auckland City 6-0, mais le score cache une réalité plus complexe. Sous une météo chaotique à Orlando, où le match a duré près de quatre heures à cause de l’orage, les Portugais ont alterné fulgurances et flottements.
Heureusement pour Bruno Lage, les inspirations d’Ángel Di María et Leandro Barreiro ont permis d’éviter une mauvaise surprise. Pavlidis et Renato Sanches ont également marqué, confirmant que, malgré les éclairs, le talent peut encore faire jaillir la lumière.
Mais tout n’a pas été aussi serein que le score le laisse entendre. Le coach Bruno Lage s’est même violemment agacé contre Orkun Kökçü, qu’il a sèchement recadré après l’avoir remplacé. Un geste révélateur des tensions internes, malgré la performance collective.
Le penalty transformé par Di María juste avant la mi-temps a offert un peu d’air, mais c’est surtout après l’interminable interruption due à la foudre que Benfica a su prendre le dessus.
Le match avait pourtant des allures de farce animée en première période. Benfica multipliait les occasions sans conclure, entre maladresse offensive et arrêts du gardien Nathan Garrow. Un but avait même été annulé à juste titre pour une faute sur le portier néo-zélandais.
La frustration s’est cristallisée sur Álvaro Carreras, averti puis exclu du prochain match après une tentative de tir sur l’arbitre dans un geste d’humeur.Le retour des vestiaires, deux heures plus tard, a changé la donne.
Vangelis Pavlidis a enfin libéré son équipe d’un superbe geste individuel, imité ensuite par Renato Sanches. Leandro Barreiro, en deux minutes, a planté un doublé, scellant le sort d’un Auckland dépassé. Di María, encore lui, a provoqué un penalty transformé pour son second but de la soirée. Un festival offensif tardif, mais salvateur.
Avec cette victoire éclatante, le Benfica lance enfin son tournoi, tout en confirmant ses failles mentales et sa fragilité collective. Faire taire les critiques, marquer des doublés, et passer la barre des 50 buts, telle semble être la mission de ces joueurs en quête de certitudes.
Mais face à un adversaire plus redoutable que le modeste Auckland City, il faudra bien plus que des éclairs de génie pour survivre à la tempête.