Samedi, Gentner a été victime d'une charge du gardien de Wolfsburg Koen Casteels, et s'est retrouvé inconscient au sol, après avoir avalé sa langue. L'intervention rapide du médecin de l'équipe lui a sauvé la vie. Bilan : fracture du plancher orbital, de l'os du nez et de la mâchoire supérieure.
L'arbitre de champ a laissé l'action se poursuivre, et son assistant vidéo Deniz Aytekin (l'arbitre de la 'remontada' historique de Barcelone contre le PSG la saison dernière) a confirmé ensuite qu'il n'y avait pas faute.
Stuttgart s'est imposé 1-0.
"Sur le plan du règlement, la décision est certes limite, mais défendable", a argumenté le superviseur des arbitres vidéo Hellmut Krug, après avoir étudié les images.
Plus discutable est le rôle des arbitres sur le deuxième but de Dortmund contre Cologne (5-0). Alors que Sokratis poussait la balle dans le but, l'arbitre Patrick Ittrich a cru qu'il avait déséquilibré le gardien de Cologne Timo Horn, et a instantanément sifflé.
L'arbitre vidéo, s'apercevant que Sokratis n'avait pas touché le gardien, est intervenu, et le but a été finalement accordé.
Mais Cologne a annoncé sa décision de déposer une plainte dès lundi pour obtenir que le match soit rejoué, car les images prouvent que l'arbitre de champ siffle avant que la balle ne franchisse la ligne de but. Dans le strict respect du règlement, le coup de sifflet interrompt la partie, et le but ne peut donc pas être validé.
Le protocole de la Fifa qui régule l'arbitrage vidéo laisse cependant peu de place à une annulation du résultat. L'arbitre vidéo est considéré comme un acteur du jeu au même titre que l'arbitre de champ, et une décision erronée de l'un ou de l'autre n'est pas de nature à invalider le résultat d'un match.