"J'avais un petit hématome" à un genou et "par précaution, le Bayern n'a pas voulu me faire jouer" la semaine dernière en Ligue des champions et en Bundesliga, a rappelé le défenseur français. Mais "aujourd'hui mon genou est bien, correct, il n'y a rien à craindre", a-t-il déclaré.
Le cas Hernandez a viré à la crise diplomatique, son club se montrant "irrité" par une convocation chez les Bleus contraire, selon lui, à la nécessaire convalescence du joueur.
"Je les comprends parfaitement, c'est un club qui pense beaucoup aux joueurs et qui veut les mettre à l'abri des blessures", a réagi Hernandez.
L'ancien défenseur de l'Atlético Madrid, arrivé blessé cet été à Munich, dit s'en remettre à l'avis de son entraîneur Niko Kovac et à celui du sélectionneur Didier Deschamps, même si ceux-ci divergent.
"C'est pas moi qui décide, je suis le joueur, j'écoute les ordres des chefs", a déclaré Hernandez. "Si le docteur dit que je suis apte pour jouer, je suis apte".
Alors que sa présence au rassemblement d'octobre était incertaine, le champion du monde a affirmé qu'il serait en mesure de disputer le match qualificatif pour l'Euro-2020 vendredi en Islande, avant le suivant lundi à Saint-Denis contre la Turquie.
"Si le coach veut me mettre vendredi pour le premier match, je serai à 100%", a-t-il conclu.