Vainqueur de l'AS Monaco en Ligue 1, Bordeaux aborde un match charnière de sa saison ce jeudi avec le match retour des barrages en Europa League face à La Gantoise. Les Girondins n'abordent pas cette rencontre dans les meilleures conditions puisqu'ils n'ont toujours pas trouvé leur nouvel entraîneur, depuis le départ de Gustavo Poyet. Mais Eric Bedouet réussit pour le moment parfaitement l'intérim et fait en sorte que ses joueurs se focalisent uniquement sur le terrain.
"C'est un match charnière. On a démarré l'épreuve le 26 juillet, ça fait un bail. Pour l'instant, on est invaincus mais demain, ça ne suffira pas, il faudra gagner. Le groupe en a conscience. Il faudra se sublimer, faire le même match que face à Monaco (2-1) dans l'intensité, dans l'agressivité... On en est capable. L'AS Monaco, un match référence ? Pour l'instant, oui. Mais j'avais bien aimé aussi notre premier match contre La Gantoise. On avait été sérieux et appliqué. On avait aussi eu un peu de chance, bien sûr, mais il y avait eu des choses positives. On avait commencé à construire quelque chose, ça s'est concrétisé contre Monaco", a indiqué l'entraîneur de Bordeaux.
"Je fais mon boulot du mieux possible"
"Je ne sais pas. En général, on dit que c'est 65% de chances de se qualifier. Nous, on ne se pose pas la question. On va jouer à fond les manettes en espérant que ça tournera du bon côté. Ça va être un match ouvert, ça va être bien pour le public. On ne peut pas, en étant professionnel, se lâcher et faire n'importe quoi. Ce serait trop dangereux. On va faire en sorte que le scénario nous soit le plus favorable en sachant qu'il peut aussi y avoir des prolongations, une séance de tirs au but...", a ajouté Eric Bedouet.
L'entraîneur intérimaire est conscient qu'il a un énorme rôle à jouer dans la situation actuelle du club : "C'est une de mes fonctions même s'il faut des résultats. Contre Monaco, il fallait gagner. Moi, personnellement, j'aurais signé pour un nul. Il y a eu une prise en charge de l'équipe pour aller au bout et faire le maximum pour obtenir mieux. Il va falloir rééditer ça".
"C'est un métier qui est bien. À la base, je suis entraîneur. Je fais mon boulot du mieux possible. C'est surtout le groupe qu'il faut protéger. Ce n'est pas toujours simple d'avoir de l'incertitude sur l'avenir. Mais c'est un groupe intelligent. Je leur répète parfois, ce sont eux les acteurs", a conclu l'entraîneur intérimaire des Girondins de Bordeaux, visiblement pas contre l'idée de continuer à la tête de l'équipe première.