La catastrophe se rapproche pour les Girondins de Bordeaux. Passés lanternes rouges après la victoire de Metz devant Lyon, les Girondins ont encore coulé à Angers, encaissant une lourde défaite (4-1).
Avec 89 buts encaissés, les Marine et Blanc présentent l'une des pires défenses de l'histoire de la Ligue 1 et rien ne semble désormais pouvoir les sauver.
Une nouvelle fois, les quatre pions encaissés dans le Maine et Loire auront fait causer, à commencer par Thierry Henry, consultant pour 'Prime Vidéo', qui n'a pas hésité à les comparer à des "buts Playstation".
"Quand on voit les actions, il y a des trous, le gardien sort, on ne sait pas pourquoi", a commenté l'ancien attaquant de l'équipe de France.
"C’est comme quand tu appuies sur les boutons pour faire sortir ton gardien à contre-temps. Il ne fallait pas appuyer sur triangle. Ce n'était pas évident. Le défenseur sort à tort et à travers, on ne sait pas comment. Ce sont souvent des actions où il n'y a plus qu'à pousser la balle au fond des filets. Pas évident, vraiment.
"Sur toutes les actions, il y a deux défenseurs pour quatre ou cinq attaquants, c'est vraiment difficile de se sauver comme ça."
Game over ?
Des difficultés défensives loin d'être nouvelles, mais dont auront parfaitement profité Mohamed-Ali Cho, Stéphane Bahoken et compagnie pour valider presque définitivement leur maintien.
De son côté, Bordeaux doit désormais espérer un miracle. L'équation est simple : si Saint-Etienne l'emporte mercredi contre Nice, les espoirs s'envoleront.
Et même dans le cas contraire, il faudra espérer deux victoires, contre Lorient et Brest, et que les Verts ne s'imposeront pas lors des deux dernières journées.