Face à une équipe de Burnley à la forme fluctuante cette saison, Manchester City, très constant depuis quelques semaines, avait pour mission de poursuivre sa bonne série en championnat.
Et les hommes de Pep Guardiola ont rempli leur objectif, affichant les mêmes certitudes ludiques entrevues dernièrement. Les coéquipiers de Gabriel Jesus, qui n'ont connu qu'une seule défaite toutes compétitions confondues depuis le mois d'octobre, ont ouvert le score grâce au Brésilien, qui inscrivait ainsi son 75e but pour City.
City alltérait donc le tableau de marque dès la 3e minute sur une belle action. Une ouverture de Laporte vers Sterling sur le flanc gauche. Ce dernier trouvait Bernardo Silva dans la surface, qui échouait face à Pope. Gabriel Jesus avait bien suivi et sa belle tête plongeante faisait mouche.
Burnley, qui voulait se recroqueviller devant ses cages et jouer les contre à fond, voyait son projet de jeu initial contrecarré d'emblée. D'autant que City continuait à attaquer, s'offrant plusieurs opportunités lors du premier acte, pour finalement parvenir à s'échapper à la 38e minute.
Et c'est Raheem Sterling qui enfonçait Burnley. L'international anglais profitait d'un centre de Gundogan, bien lancé par Mahrez, pour se jouer de Tarkowski et Mee pour marquer le deuxième but des siens.
2-0, le score au repos, en faveur de Citizens sérieux et appliqués, face à des locaux d'une grande innocuité. On voyait d'ailleurs mal comment Burnley pouvait renverser les Skyblues dans le deuxième acte....
Et effectivement, les joueurs de Pep Guardiola ont géré à la perfection la seconde période, alors que Burnley apparaissait dénué d'armes face à l'armada offensive et au quadrillage défensif des Mancuniens.
Le score aurait même pu être plus lourd sans une intervention de Pope du pied face à Sterling (49e) qui avait été lancé par Gundogan.
Riyad Mahrez marquait même à l'heure de jeu suite à une sublime action collective, mais son but était annulé pour hors-jeu.
2-0, score final, City poursuit sa série et se pose en candidat crédible au sacre au vu de sa forme récente.