"Chaque saison a une saveur particulière et chacune a sa propre histoire", a déclaré en zone mixte la défenseure centrale de l'OL et des Bleues qui a disputé son 82e match en Coupe d'Europe, un record dans la compétition.
Quel sentiment vous anime après ce nouveau sacre ?
"Beaucoup d'émotion. Il y en avait déjà avant parce qu'on est chez +Maro+ (sa coéquipère Dzsenifer Marozsán est née à Budapest, NDLR), c'est l'anniversaire d'Eugénie (Le Sommer, qui fête ses 30 ans ce samedi). On s'est rendu le match facile, on a bien débuté, on a appuyé là où ça faisait mal et derrière, on a déroulé."
L'équipe avait à coeur d'entrer encore plus dans l'histoire ?
"Oui, c'est important quand on a l'opportunité de continuer à écrire notre histoire. Ce qui est beau, c'est qu'on est monté d'année en année, malgré des départs et des arrivées, le changement de staff. On a toujours soif, on a toujours faim. On est une équipe et on le démontre et, ce soir, c'est mérité. On souffre pour ça, on transpire pour ça et ce n'est pas facile... Même si c'est le sixième (titre européen), c'est toujours pareil, chaque saison a une saveur particulière et chacune a sa propre histoire."
Les attaquantes lyonnaises ont été très fortes dans la finition, c'est une clé du succès ?
"On a été très efficaces et c'est sur ce point-là aussi qu'on a insisté. On sait ce que c'est de jouer une première finale de Ligue des champions, on voulait mettre une grosse pression d'entrée et faire mal. A la première occasion, il fallait que ça finisse au fond et c'est chose faite. On sait très bien que quand on ouvre le score, l'adversaire est obligé de découvrir et on aura forcément plus d'espace".
Propos recueillis en zone mixte.