Eduardo Camavinga doit prendre une décision : soit être un 8, soit être un 6, mais pas les deux. Casemiro, dans une interview au journal 'El País', lui a conseillé de le faire dans l'une des nombreuses analyses qu'il a faites de ses coéquipiers. Il a également fait l'éloge de Karim Benzema, dont la candidature au Ballon d'Or ne le surprend guère.
"Camavinga doit encore choisir s'il veut être un 8 ou un 6. S'il veut être un 6, il doit se sacrifier pour les autres, il doit aider ses coéquipiers, se sacrifier pour les autres et ne pas être sous les feux de la rampe. Ce que les gens veulent, c'est marquer des buts, donner des passes décisives et jouer magnifiquement. Et la sentinelle surtout à Madrid, c'est le sacrifice, aider ses coéquipiers, récupérer des ballons, colmater les brèches...", a-t-il affrimé.
"Parfois, les gens ne le voient pas. Le milieu de terrain sacrifie beaucoup plus pour le reste. Je cours encore plus qu'il y a cinq ans. Car, quand on gagne, on peut mal habituer les gens en donnant toujours le niveau maximum. L'essentiel est de continuer. Les gens voient toujours les buts et les passes décisives et pensent que c'est ça le football. Et non, c'est bien plus. Il s'agit de combler les trous, d'aider les coéquipiers, de leur parler, d'éteindre les feux de tous côtés", a-t-il ajouté.
"Parce que les gens voient les buts, mais ce n'est pas comme ça. Le grand exemple c'est Karim. Il marque beaucoup de buts et les gens parlent de lui et du Ballon d'Or, mais, pour moi, rien n'a changé. Il a été le meilleur 9 pendant des années. Ancelotti et quand, au début, il ne m'a pas fait jouer ? Au final, il y a du respect s'il choisit l'un ou l'autre. Dans un premier temps, il a préféré les autres parce qu'il avait des joueurs avec beaucoup de qualité. Je respecte cela. Cette année, je profite beaucoup de lui, je suis là pour l'aider", a-t-il conclu.