L'entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, était présent à la traditionnelle conférence de presse d'avant-match, à vingt-quatre heures d'affronter le Celta Vigo (12e) en Liga. Les 'merengues' peuvent profiter du choc Barça-Atlético pour faire une belle opération dans la course au titre, en cas de victoire.
Mais ce qui interpelle le coach italien, c'est l'accumulation de matchs, trois jours après avoir éliminé Chelsea en quart de finale de Ligue des Champions : "Nous devons faire notre travail, et lutter jusqu'au dernier match. L'objectif est de se battre jusqu'à la fin et maintenir la bonne dynamique. Le calendrier est trop compact et, objectivement, cela n'a pas de sens. Il faut prendre en compte la santé des joueurs, qui sont l'élément le plus important du football. Mais la Liga ne pense qu'à elle, la FIFA et l'UEFA n'ont aucun rôle à jouer et les joueurs non plus. Il faut que cela change."
"J'ai entendu dire que nous avions trop de jours de repos. J'ai regardé le calendrier et, depuis le 30 décembre, nous n'en avons eu que huit" a ajouté Ancelotti, qui va devoir préparer neuf rencontres en un mois, jusqu'au 21 mai : la finale de la Coupe du Roi, la double confrontation contre Manchester City en Ligue des Champions, et six matchs de championnat.
Concernant l'affrontement face à Pep Guardiola, qui a dit que "pour gagner la Ligue des Champions, il faut battre le Real Madrid désormais", Ancelotti a réagi : "Ses mots me font plaisir. Être respecté est quelque chose de bien, et si c'est quelqu'un comme Guardiola qui le dit, alors c'est encore mieux. (...) Nous savons que nous sommes proches de la finale, et ce sera une double confrontation très équilibrée."
Interrogé sur la sortie de Karim Benzema à la 70e minute à Stamford Bridge, l'homme de 63 ans s'est voulu rassurant : "Il a pris un coup, et je l'ai sorti. Quand le match est 'terminé', il faut le reposer un peu, comme pour Toni Kroos ou Luka Modric. Je lui ai dit que si je peux le faire sortir avant la fin, je le ferai. Ça n'a pas de sens de le laisser sur le terrain avec une gêne physique et le match plié. Il l'a parfaitement compris."