Selon le ministère, il s'agit de "cinq hommes impliqués dans les actions illégales" survenues lors du match.
La rencontre remportée par l'Angleterre avait été marquée par des cris de singe et des signes nazis adressés aux joueurs anglais noirs déclenchant l'indignation au Royaume-Uni et dans les instances européennes du football. À deux reprises, le match avait dû être interrompu.
Depuis lundi, la police a identifié 16 suspects de cette agression raciste. Six d'entre eux ont déjà été interpellés, dont cinq se sont vus infliger des amendes et une interdiction de stade. Le sixième, âgé 18 ans, a été mis en examen mercredi pour violences graves et encourt une peine pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison.
Suite à ces dérives, le président de la fédération bulgare de football, Borislav Mihaylov, a présenté sa démission qui sera discutée vendredi par un comité exécutif de la fédération à Sofia.
L'UEFA a ouvert une procédure disciplinaire à l'encontre de la Bulgarie et réunira sa commission de discipline le 28 octobre. Jeudi, le président de la FIFA Gianni Infantino a plaidé en faveur d'une interdiction mondiale de stade pour les spectateurs coupables d'actes racistes.