"L'Inter Milan fait savoir que, en accord avec l'UEFA et avec les dispositions des autorités sanitaires de la région Lombardie et de la municipalité de Milan, le match retour des 16e de finale de Ligue Europa entre l'Inter et Ludogorets se disputera jeudi 27 février à 21h à huis-clos au stade Meazza", écrit l'Inter, vainqueur 2-0 au match aller, dans son communiqué.
Lundi, la presse sportive rapportait que les joueurs de l'Inter avaient été informés des mesures de prudence à adopter.
Aucun d'entre-eux n'habite dans l'une ou l'autre des 11 villes du nord du pays autour desquelles a été mis en place un cordon sanitaire pour endiguer la propagation du coronavirus, qui a désormais touché plus de 230 personnes et fait sept morts dans le pays.
Le ministre italien du Sport Vincenzo Spadafora a de son côté annoncé que le gouvernement avait donné son accord à l'organisation de matches à huis clos dans six régions du nord du pays le week-end prochain en Serie A.
Les six régions concernées sont la Lombardie, la Vénétie et le Piémont, les trois les plus touchées par la maladie, mais aussi le Frioul-Vénétie julienne, la Ligurie et l'Emilie-Romagne.
Selon les indications du ministre de la Santé, les matches concernés ce week-end par la mesure devraient être Udinese-Fiorentina, AC Milan-Genoa, Parme-Spal, Sassuolo-Brescia, Sampdoria Gênes-Hellas Vérone et surtout le choc du championnat entre la Juventus, leader, et l'Inter Milan (3e).
La Ligue italienne de football n'a pas encore confirmé le programme du week-end mais cette demande de matches à huis-clos avait été faite par la fédération italienne, désireuse de ne pas accumuler les matches reportés dans un calendrier déjà très serré.
Quatre matches de Serie A ont en effet déjà été reportés le week-end dernier à une date qui reste à définir.
Le match de Ligue des Champions entre Naples et Barcelone se tiendra en revanche normalement mardi.
A leur arrivée à l'aéroport de Naples-Capodichino ce mardi, les joueurs de Barcelone ont tout de même dû se soumettre à un contrôle de la température corporelle.
"Ils ont contrôlé pour la fièvre, rien de plus", a déclaré l'entraîneur du club catalan Quique Setién.