Le football français est sous tension suite à l'avancée phénoménale de la pandémie de Coronavirus et autour de l'incertitude sur la suite de la saison. Plusieurs scénarios existent quant à la suite à donner à la saison de Ligue 1 et il y a beaucoup de désaccords chez les présidents de Ligue 1 et Ligue 2, mais aussi chez les acteurs et dans les plus hautes sphères de la Ligue. Afin de trouver une solution et d'éteindre l'incendie autour des désaccords concernant la suite de la saison, la LFP a organisé une réunion au sommet ce lundi après-midi.
Nathalie Boy de la Tour qui s'était désolidarisé du comité de crise crée il y a quelques jours, regroupant notamment les présidents de plusieurs gros clubs du championnat comme Nasser Al-Khelaïfi (PSG), Jean-Michel Aulas (OL) et Jacques-Henri Eyraud (OM) et Noël le Graët, le président de la FFF, a profité de cette réunion pour éteindre l'incendie et apaiser les choses, comme l'explique 'L'Equipe'. Didier Quillot a ensuite enchaîné avec les différentes options s'offrant à eux pour la reprise de la Ligue 1.
Il a aussi bien donné des dates bien précises, mais aussi des dates assez lointaines. La première option est bien évidemment celle avancée par la LFP et les hautes sphères du football français depuis quelques jours, avec une reprise en mai permettant ainsi au championnat de prendre fin dans le meilleur des cas fin juin, mais globalement avant la mi-juillet. Un scénario optimiste au vu de la conjecture actuelle. Les deux autres solutions sont quant à elles plus pessimistes.
La deuxième solution avancée par Didier Quillot mise sur un retour à la compétition assez tardif en raison d'une évolution lente de la pandémie et prévoit une saison se terminant entre le mois d'août et celui de septembre. Une solution impactant forcément la saison suivante puisque la Ligue 1 était censée reprendre début août. Enfin, la piste la plus pessimiste est avancée par les clubs de Ligue 1 qui pensent à une reprise en septembre.
Bien évidemment, les clubs et la LFP souhaiteraient pouvoir reprendre le plus rapidement possible afin de terminer la saison fin juin, ou mi-juillet afin de limiter le décalage pour la saison suivante, les pertes financières et les soucis de calendrier, mais ils sont tributaires de l'évolution de la pandémie de Coronavirus sur le sol français et européen. C'est l'UEFA qui aura selon toute vraisemblance le dernier mot dans cette affaire qui risque de coûter très cher financièrement à beaucoup de clubs français.