"C'est quelque chose que le club étudie ces prochains jours, pour lui et Presnel Kimpembe. Nous y pensons", a déclaré le technicien argentin.
Sous la menace d'une suspension en raison du sursis dont il a écopé début avril après son expulsion contre Lille en championnat, Ney a reçu un carton jaune à Montpellier mercredi, lors de la demi-finale de Coupe gagnée aux tirs au but (2-2, 6-5 aux t.a.b.).
Cet avertissement a conduit vendredi la commission fédérale de discipline à révoquer le sursis, et donc à le suspendre un match. La sanction prenant effet le lundi 17 mai, le Brésilien ne devrait donc pas participer à la finale prévue mercredi.
"Je voudrais comprendre la tête du gars qui a fait la règle des cartons en France ! Celui-là mérite d'être applaudi. Quelle confusion !", a réagi Neymar sur Instagram.
Sauf que le PSG a la possibilité de demander une conciliation auprès du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), une démarche qui peut suspendre la décision de la FFF.
L'Olympique lyonnais a agi de la sorte fin avril pour le cas de son défenseur Mattia De Sciglio, dont la suspension décidée par la Ligue (LFP) a été levée temporairement jusqu'à ce que les conciliateurs du CNOSF rendent leur proposition.
Si le PSG s'adresse au CNOSF avant mercredi, cela pourrait permettre à Neymar de jouer contre Monaco, si l'instance ne tranche pas avant.
Le défenseur Presnel Kimpembe, lui, a été sanctionné de trois matches de suspension par la Ligue (LFP) après son expulsion à Rennes (1-1) dimanche dernier. En attendant, le numéro 10 est attendu dimanche contre Reims, pour la 37e journée de Ligue 1.