Le Stade Rennais affrontera le Paris Saint-Germain ce samedi au Stade de France en finale de la Coupe de France. La dernière opportunité pour les Bretons de disputer à nouveau la Ligue Europa la saison prochaine, après leur parcours achevé en huitièmes contre Arsenal cette année.
Mais la tâche s'annonce compliquée face aux hommes de Thomas Tuchel, qui devrait de nouveau pouvoir compter sur Neymar, Edinson Cavani ou encore Angel Di Maria. S'il a reconnu que son adversaire était une grande équipe, François Pinault s'est voulu ambitieux au moment d'aborder la quatrième finale de son club en 10 ans.
"Il ne faut pas être inconscient : le PSG est l'un des plus grands clubs d'Europe, mais bon... Qui sait ?, a-t-il déclaré sur 'RTL'. On a aussi nos chances... Je suis raisonnablement optimiste. Il faut y aller pour gagner et surtout faire un beau match qui fasse honneur à la Bretagne et aux Bretons. Ce sera difficile, mais pourquoi pas ? (...) Les défis, il faut savoir les relever. Autrement, on reste dans son village breton, puis on ne fait rien de sa vie."
"Les supporters viendront, je l’espère en tout cas, nombreux à Paris et qui sait, on peut peut-être l’emporter ou pas mais il ne faut pas y aller la tête basse en disant : 'On est sûr de perdre'. On a notre chance et il faut la jouer à fond."
Cette finale sera en tout cas l'occasion pour Rennes de remporter son premier trophée depuis 1971. "Vous connaissez la blague : qu'est ce qui monte et qui descend et qui est rouge et noir ? C'est le Stade Rennais, plaisante l'actionnaire du club. Cette phase-là est terminée. Il y a tout de même eu depuis plusieurs années du travail de fait."
"Ça ne commence pas depuis un an, c’est un travail de fond, c’est un club de formation plutôt performant qui peut être amélioré encore et des recrutements qui ont plutôt été heureux et une équipe de dirigeants à la hauteur de la tâche. Vous le savez, depuis un an j’ai passé le relais du club à mon fils, François-Henri, qui a pris ça en main, je dois dire avec plus de chance que moi puisque depuis un an, ça se met à gagner."
"Douter ? Non jamais, peut-être n’ai-je pas donné suffisamment de moyens pour aller plus haut, peut-être n’ai-je pas eu assez le temps de m’en occuper, mais ensuite il a fallu apprendre ce monde du football qui est un monde complexe, compliqué. Trouver les bonnes personnes pour s’en occuper. Je crois qu’aujourd’hui, il y a une bonne personne à la tête, que ce soit le directeur général Olivier Létang, ou ce jeune entraîneur qui est extraordinaire et Breton en plus."