"C'est un joueur exceptionnel. Pas seulement sur le terrain mais également en dehors. C'est un exemple. Le meilleur du monde. Je suis enchanté de pouvoir l'affronter lors de la finale", a dit le numéro '7' du Gremio sur son homologue du Real Madrid.
Et quand il se remémore les mots de son entraîneur, qui estime avoir été un bien meilleur joueur que le Portugais, Luan s'excuse : "C'est que je ne l'ai pas vu jouer", lance-t-il en souriant.
Luan est âgé de 24 ans et n'a commencé à jouer au football classique qu'à ses 19 ans. Il évoluait en futsal auparavant. "Je me suis vite adapté au football normal. Ce qui est bien au futsal, c'est que je marquais à chaque rencontre, mais maintenant, c'est un peu plus compliqué. cependant, j'ai beaucoup plus d’espace pour courir et dribbler", a-t-il expliqué.
Dans cet entretien pour 'Goal', Luan est revenu sur son parcours familial et les difficultés qu'il a rencontrées avant de connaître la gloire au Gremio. "C'était difficile. Ma mère était assistante et devait beaucoup travailler", se rappelle le jeune joueur.
"Ma mère est tout pour moi. Le message qui m'a le plus ému avant cette finale face au Real Madrid a été le sien. Elle m'a toujours dit d'être moi-même et d'agir avec le cœur", a-t-il concédé concernant sa mère.
Son père est décédé alors qu'il n'était encore qu'un enfant et sa mère s'est occupée de lui sans relâche. Ainsi est Luan, grand admirateur de Ronaldo et Ronaldinho ("ce sont les joueurs qui m'inspirent le plus" a-t-il ajouté) et il aura l'opportunité de se confronter à un de ses exemples ce samedi avec son club du Gremio.