Le 'Corriere dello Sport' a dédié sa Une de ce vendredi à l'expulsion connue par Cristiano en Ligue des champions face à Valence pour ce qui était le premier rouge de sa carrière en Ligue des champions. C'est l'une des nouvelles de la semaine. Cristiano n'a pu contenir ses larmes.
La publication indique que la Juventus ne jouit pas du respect qu'on lui porte en Serie A à l'échelle européenne. "Cristiano s'est rendu compte tout de suite qu'il n'avait pas la protection de Madrid", est-il précisé dans le quotidien transalpin.
Une théorie que le 'Corriere' a exposée à Guillem Balague. "Cristiano a ressenti une grande injustice, car il était sûr de n'avoir rien fait de grave, mais les raisons sont autres", a-t-il répondu au journal.
"Cristiano souhaite que tout le monde se dévoue pour lui, souhaite que tout le monde lui fasse confiance et cela ne s'est pas produit à Madrid sur la fin", explique le journaliste. "Il pleure car il a l'impression d'être un Dieu", précise le 'Corriere' en reprenant les mots de l'expert. "Les clubs maintiennent leurs champions dans une merveilleuse bulle, une zone libre où ces joueurs se sentent comme des dieux sur terre", souligne Balague.
Le journaliste, qui est l'un de ceux qui connait le mieux le Portugais, estime que son départ en Italie est lié à cette recherche de dévotion et d'affection. "Il n'avait pas de père à ses côtés et l'a toujours cherché durant sa carrière professionnelle, de Ferguson à Mendes. Aujourd'hui en Italie, en redécouvrant la chaleur des fans, cela lui a permis de pallier à cette absence. Il a toujours cherché une affection inconditionnelle et unanime. À Madrid, Florentino Pérez a refusé de lui donner et il l'a retrouvée à la Juventus", estime-t-il.
Le carton rouge de mercredi soir a ainsi été vécu comme un retour à la réalité pour Cristiano, d'après les médias italiens.