Le nom de Cristiano Ronaldo est actuellement plus cité dans la rubrique faits divers qui celle des exploits sportifs. Alors qu'il essaye tant bien que mal de retrouver son meilleur rendement sous le maillot de la Juventus, le Portugais se retrouve au cœur d'une affaire qui ne lui fait pas honneur. Il est accusé de viol par une femme américaine nommée Kathryn Mayorga et les faits remonteraient à 2009 à Las Vegas.
Un journal allemand (Der Spiegel) a offert à la supposée victime la possibilité de s'exprimer et depuis Cristiano Ronaldo se voit confronté à une campagne qui le dessert fortement, puisque son image en pâtit. Face à cette situation, ses conseils ont décidé de réagir et livrer publiquement sa version des faits, tout en s'attelant à décrédibiliser l'accusatrice.
C'est à travers un communiqué que cette contre-attaque est survenue, et elle est signée Peter Christiansen, un des nombreux avocats de CR7. Sur le geste Gestigute, qui gère les droits du quintuple Ballon d'Or, il a été mentionné à travers un communiqué que cette histoire est simplement "une campagne de diffamation élaborée et délibérée". Dans le clan du Portugais, on s'est, en outre, dit sereins et convaincus que "la vérité survivra à cette agitation".
La principale raison pour laquelle Ronaldo s'est retrouvé fragilisé, c'est parce qu'en 2010 il avait signé un deal avec la plaignante, et à travers lequel cette dernière s'était engagée à ne rien révéler de leur soirée et de ce qui s'est passé. Me Christiansen a assuré que "ce n'est en rien un aveu de culpabilité" de la part de son client : "Cristiano Ronaldo a simplement suivi l'avis de ses conseillers pour mettre fin aux accusations scandaleuses contre lui, afin précisément d'éviter les tentatives de détruire [sa] réputation (...) Malheureusement, il est impliqué à présent dans un genre de contentieux très commun aux Etats-Unis".
Pour rappel, Ronaldo en personne avait déjà réagi aux accusations dont il fait objet en lâchant qu'il s'agissait d'une "fake news". Il a aussi décrit le viol comme un "crime abominable". À noter aussi que l'enquête, ouverte par la police américaine, est en cours depuis le 1er octobre dernier et son issue pourrait être connue rapidement et déterminerait la tenue d'un procès ou pas.