Déjà largement largué dans la course au Big Four, Arsenal s'est encore sérieusement éloigné de son objectif d'atteindre la Ligue des champions en abandonnant les points mis en jeu face à Crystal Palace. Mais, à Selhurst Park, plus que la mauvaise comptable enregistrée c'est surtout la manière avec laquelle les 'Gunners' ont coulé qui a surpris. Contre une équipe occupant la 16e place au classement, Alexis Sanchez se sont effondrés dans de grandes proportions. Cette déroute semble être celle de trop pour Arsène Wenger.
Le coach français pourra-t-il encore s'accrocher à ce poste après une prestation aussi alarmante. Dans ce match, ses hommes n'ont rien montré. À aucun moment, ils n'ont affiché les ressources pour pouvoir éviter le pire. Après avoir cédé dès la 17e minute sur une réalisation d'Andros Townsend, buteur sur un centre de Wilfried Zaha, ils ont complètement démissionné. S'ils ont gardé la possession du ballon, ils se sont montrés d'une incroyable impuissance aux avant-postes. En terme de tirs cadrés, ils ont même eu deux fois moins de tentatives que leur modeste adversaire du jour. Et seul Sanchez a réussi à se créer ce qui ressemblait à une occasion de but (24e).
Des 'Gunners' sans réaction
À la mi-temps, les supporters d'Arsenal avaient encore l'espoir de voir les leurs revenir à la marque. Mais, ils ont vite déchanté. La seconde période a dû leur paraitre extrêmement longue tant leur formation faisait peine à voir. Christian Benteke (50e) et Townsend (52e) ont été pas loin de doubler la mise dès la reprise pour les 'Eagles'. Cet honneur est finalement revenu à un Frenchie. Yohan Cabaye signait un but de toute beauté à la 63e minute. L'ancien Parisien trouvait la frappe sur une sublime frappe enroulée à l'entrée de la surface. Un geste final parfaitement exécuté, comme on en a vu très peu dans le camp d'en face.
Sonnés, les 'Gunners' ont terminé la rencontre péniblement. Leurs malheurs se sont accentués à la 68e minute quand le jeune Emiliano Martinez est venu provoquer un pénalty. Le remplaçant de Cech et d'Ospina s'est complètement manqué sur une sortie, emportant et son adversaire et le ballon et un coéquipier. Le pénalty était inévitable et le serbe Luka Milivojevic s'est donné à cœur joie pour le transformer. Ce fut le coup de grâce pour une équipe d'Arsenal au bout du rouleau. Et dire que jusqu'ici Wenger n'avait encore jamais perdu face à cet adversaire. Il y a un début à tout. Et une fin à tout aussi.