"Comme on a dit plusieurs fois, on est dans un projet de croissance et d'investissement mais c'est vrai qu'on doit trouver un équilibre avec la gestion du club et les finances du club", a plaidé Marc Ingla vendredi en conférence de presse.
"Il n'y a aucune obligation de la part du régulateur, de la DNCG", le gendarme financier du football français, "mais on doit avoir une croissance solide avec une gestion responsable des comptes".
Le club nordiste, racheté par l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez, a surpris ses supporters jeudi soir en décidant de vendre à Bordeaux son attaquant Nicolas De Préville, très apprécié dans le Nord.
Le joueur, acheté une dizaine de millions d'euros par Bordeaux, a plus tôt dans la journée justifié son départ en expliquant que Lille lui avait "signifié que le club avait besoin d'argent et voulait (le) vendre".
"On est convaincu de notre projet et qu'on a une très belle équipe, mais on est aussi convaincu qu'on a pas encore la consistance", a plaidé Marc Ingla vendredi face à la presse. "On est capable de faire des matches très excitants (...) mais après, avec les accidents, les deux défaites, on a aussi vu qu'on a beaucoup de déficit de croissance."
"Dans tous les projets neufs, les start-up, il y a toujours des 'ups and downs'", a encore clamé le dirigeant catalan, qui a rappelé que "le foot, ce ne sont pas des mathématiques". "En quatre matches, on a vu le pire et le mieux. On apprend a marcher et après on va apprendre à courir. Les bons vins ont besoin de temps."