L'action puissante des ultras girondins a du faire arrêter la rencontre durant de longues minutes, durant lesquelles les joueurs sont repartis aux vestiaires.
Tout est advenu après que des membres du club aient enlevé une pancarte de protestation présente dans un des virages du stade Matmut Altantique.
Cette dernière était destinée à l'actionnaire majoritaire du club et aux directeurs exécutifs, Longuépée et Thiodet : "Contre King Street et ses deux pantins : Longuépée et Thiodet".
C'est Benoît Costil, le gardien de Bordeaux, qui est allé parler aux supporters de son club pour tenter de les calmer afin que le jeu reprenne. Personne de la direction du club ne s'était présenté avant cela.
Les rumeurs d'une possible vente du club par King Street n'ont fait qu'énerver un peu plus les fans. Le jeu a repris quelques minutes plus tard.
Une centaine d'Ultramarines s'était déjà invitée vendredi au siège du club pour réclamer les démissions de Longuépée et du responsable de la billetterie Antony Thiodet.
Cette action, nourrie par plusieurs mois de conflit entre les deux parties au sujet de la politique menée par les propriétaires américains, était intervenue au lendemain de révélations de Sud Ouest évoquant "un point de rupture irrémédiable" entre les actionnaires du club, les fonds d'investissement américains King Street (86,4%) et GACP (13,6%).
Ces tensions en coulisses devraient déboucher sur le rachat des parts de GACP, porté sur l'investissement, par King Street, davantage intéressé par la restructuration du club, le volet commercial et la rigueur financière, ce que redoutent les
Bordeaux - Nîmes est interrompu depuis plusieurs minutes suite à la présence de supporters sur le bord de la pelouse.
— Actu Foot (@ActuFoot_) December 3, 2019
Les joueurs sont rentrés au vestiaire.
Aucun membre de la direction ne s’est pour le moment déplacé pour discuter avec les ultras. pic.twitter.com/OtzZYT45mL