Face à la Belgique, ce dernier jeudi soir, et pour sa première parution sous la direction de Julen Lopetegui, l'Espagne a offert une leçon à la Belgique de Roberto Martinez.
Le brésilien naturalisé espagnol, Diego Costa, avant le Mondial 2014 éprouve des difficultés à s'intégrer dans le jeu de position de l'Espagne. C'est un fait et chaque match le rappelle un peu plus. Son bilan statistique d'un but inscrit en 11 matches n'incite guère à l'optimisme au niveau de la presse espagnole.
Pourtant auteur d'une belle prestation face à la Belgique, le joueur s'est emporté contre les médias ibériques dès le coup de sifflet final. "On me critique beaucoup... Si j’étais un joueur du Real Madrid ou de Barcelone, vous diriez que j’ai fait un bon match. J’en ai fait des mauvais. Mais même si les buts ne sont pas là, il faut dire la vérité. Mais comme vous considérez que je ne suis même pas espagnol... Les buts arriveront. La presse a parfois raison, je n’ai pas réalisé de grandes choses avec la sélection. Mais quand je fais de bonnes choses, il faut le dire aussi. Je sais quand je ne suis pas bon, on ne manque pas de le dire. J’ai des amis qui me le disent", a avoué l'attaquant de Chelsea au micro de la chaîne de radio espagnole 'Cadena Cope'.
Disposant d'un profil loin d'être classique pour un attaquant au sein de la Roja avec un profil de joueur de rupture, Diego Costa a reçu un message en guise de soutien émanant de son sélectionneur, Julen Lopetegui, dans les colonnes du quotidien ibñerique 'El País', ce dimanche : "Les attaquants devront nous donner les solutions que nous attendons d'eux, et si on a fait appel à eux c'est car ils ont ce potentiel. Pas seulement pour marquer. Un attaquant peut faire un grand match sans marquer des buts. Le plus important est le fonctionnement collectif avec et sans le ballon. Cela fera que toutes les individualités seront renforcées, ou non", a déclaré le nouveau sélectionneur.
Non retenu par Vicente Del Bosque pour l'Euro 2016 en France, lors duquel la Roja a confirmé sa fin de cycle, Diego Costa bénéficie d'une opportunité importante face au Liechtenstein, dans le cadre du premier match des éliminatoires du Mondial 2018, ce lundi soir.
Alvaro Morata, touché face à la Belgique, devrait sauf miracle ne pas prendre place à la pointe de l'attaque, laissant au joueur de Chelsea la mission de mener l'Espagne face à une nation qui pourrait lui permettre d'enfin exhiber ses talents de buteur en marquant des différences. Et si possible des buts, car si ce n'est pas le cas, il y a fort à parier que le débat autour de son cas risque de s'éterniser.