Formé au LOSC et passé par différents clubs prestigieux durant sa carrière, tels que le Paris Saint-Germain, l'AS Roma ou encore le FC Barcelone, l'international français Lucas Digne évolue désormais en Premier League, sous les couleurs d'Everton. Outre-Manche, le tricolore a découvert un quatrième championnat à seulement 25 ans et s'est parfaitement adapté à ce nouvel environnement et ce nouveau style de jeu, lui qui est tout simplement le défenseur le plus efficace de tout le Championnat anglais en termes de centres réussis. Dans un entretien à paraître dans le journal 'France Football', le latéral gauche s'est justement confié en profondeur sur son exercice 2018-2019 sous le signe de la découverte et de l'adaptation. En voici les meilleurs extraits.
La découverte de la Premier League...
"L'Angleterre, c'est incroyable. C'est un super pays, un super Championnat. Pouvoir jouer contre des gros clubs quasiment tous les week-ends, c'est quand même quelque chose d'énorme. Au niveau du rythme, des duels, c'est différent de tous les autres Championnats. C'est le plus élevé. La Liga est meilleure techniquement, mais pour le reste, l'Angleterre est devant. Vraiment, c'est énorme."
Le rythme des rencontres plus élevé qu'ailleurs...
"À la 75e minute de mon premier match, j'étais complétement KO, j'avais des crampes de partout. L'enfer. C'était super dur, avec un rythme super élevé. Je n'avais pas eu une très grosse préparation, je l'ai senti. Et ça prouve encore une fois que le rythme est très élevé. La semaine d'après, ça allait très bien, mais pour le premier, j'avais été obligé de sortir pour ne pas mettre l'équipe en difficulté. Je ne pouvais courir que sur une jambe."
L'atmosphère qui règne dans les stades...
"Les supporters chantent de la première à la dernière minute. C'est incroyable. Il y a une vraie atmosphère autour des matches. C'est un moment de partage entre les joueurs, les supporters, la ville. Tout s'arrête quand ça joue. On dit souvent que c'est un pays de foot. C'est plus que vrai."
Le fait que les arbitres sifflent moins...
"Pendant un match, Ashley Young me tacle par derrière. Si je ne retire pas ma jambe, il me casse la cheville. Je veux dévier la balle, il arrive par derrière, il emporte tout. Mais l'arbitre ne siffle jamais faute. Juste une touche pour nous (sourire)."
La rivalité Everton-Liverpool...
"Les supporters de Liverpool ont vu mon tatouage (La phrase «I'll never walk alone» est inscrite sur son torse). Quand j'ai expliqué le comment et le pourquoi du tatouage, nos supporters ont très bien compris. Il y a eu zéro souci. En fait, mes parents m'avaient offert un médaillon quand j'avais quatre ans, pour mon tout premier jour d'école. Dessus, il y avait gravé «I'll never walk alone». Elle vient de là, la référence de mon tatouage. Il n'y a aucune symbolique par rapport au foot. C'est en hommage à mes parents. Rien d'autre. Les supporters de Liverpool ont essayé de dire que j'étais fan de leur club, sauf qu'ils ne savaient pas une chose : c'est que j'avais déjà refusé de rejoindre leur club deux fois."
Le joueur le plus fort du championnat...
"Eden Hazard. Je le connais, mais il reste imprévisible et l'un des meilleurs joueurs du monde. Il a toujours le geste juste au moment où il faut, quitte à ne pas être décisif. S'il doit faire l'avant-dernière passe qui amènera un but, il le fera. Il incarne le football. Il respire le football."