Le Covid-19 est un virus implacable, mais Erling Haaland est un monstre du football. Ni même deux moins d'arrêt sans de vrais entraînements ont freiné son envie de dévorer les buts et les victoires.
Son retour après la trêve imposée par la pandémie nous a rendu le même Norvégien que nous avions : insatiable, buteur, impériale.
'Disneyhaaland'. Cette étiquette lui colle à la peau depuis longtemps et ce n'est pas volé. Son parc thématique du but a de nouveau ouvert ses portes. Juste le jour ou celle des stades se ferme. Sa magie est là pour divertir les gens qui le regardent par le petit écran.
L'impact de l'attaquant du Borussia Dortmund a été total lors du retour à la normale en Allemagne. Lui seul, avec cette étoile qui le guide et qui l'illumine pouvait être l'auteur du premier but après la trêve.
Il y a imposé sa signature et sa dénomination d'origine. Un mouvement de pur numéro 9 et une finition à une touche de balle. Après, en plus de cela, il a offert un but et en a créé un autre.
Il ne faut pas oublier que, malgré l'absence du public, et que le retour du football a accaparé tous les regards, Haaland jouait son premier derby de la Ruhr. Sans un bruit dans le stade certes, mais avec un exigence certaine.
L'ancien joueur de Salzbourg a une nouvelle fois fait parler la poudre, pour une de ses premières. Depuis son arrivée au BvB, il a marqué lors de son premier match avec les Allemands, de sa première titularisation, son premier match en Bundesliga, en Coupe d'Allemagne et en Ligue des champions.
Les défis le passionnent. Une fois de plus, il a montré que les changements et la nouveauté ne le ralentissent pas. Bien au contraire. Il a été pour ses débuts en Ligue des champions le deuxième meilleur buteur de la phase de groupes.
Et s'il a quitté son ancienne formation en milieu de saison avec 28 buts en 22 matches, il compte déjà treize buts en 12 rencontres avec le BvB.
Il a non seulement une moyenne de plus d'un but par match, mais également un ratio d'efficacité qui fait peur.
Le jour où le football des grands championnats refaisait son apparition, Erling Haaland n'a eu besoin que de 29 minutes pour accaparer tous les regards et être l'un des acteurs principal de la victoire du Borussia Dortmund.
L'avenir qui l'attend ne peut être que brillant. Pendant ce temps-là, les plus grands clubs font des calculs pour tenter de l'enrôler.
À 19 ans à peine, comme nous le rappelle cette danse réalisée après avoir marqué son dixième but de la saison en Bundesliga. Même si sur le terrain il s'est approprié le surnom que l'on donnait à son compatriote Solskjaer : l'assassin au visage d'enfant.