Affirmer catégoriquement de quoi le futur de l'ailier sera fait au Camp Nou serait osé. Puisqu'il existe encore des voix favorables à son départ et d'autres qui refusent même l'idée. Encore plus depuis son obus qui a offert à son club le premier titre de la saison.
Il s'agit d'un des sujets les plus délicats à aborder au sein de la direction en ce moment. Des arguments peuvent bien être utilisé pour défendre les deux thèses, mais sur une balance, ça ne tangue ni d'un côté, ni de l'autre.
Ce qui est bien certain, c'est que sa dernière performance face à Séville, vital pour agrandir encore plus les vitrines du FC Barcelone, renforce l'idée qu'il faudrait qu'il reste pour exploiter tout son potentiel afin de devenir un élément important cette saison.
Dembélé commence donc sa saison comme il a achevé la dernière. Le Mondial devait être le lieu pour maintenir le rythme, même si en Russie l'effervescence Dembélé est retombée. Sa vente paressait alors très claire, surtout avec l'arrivée de Malcom. Et pourtant, tout reste sombre.
Le Français est capable du pire et du meilleur. L'analyse à froid de ses statistiques témoigne de son statut de 'crack'. Les sensations de fragilité et d'instabilité, et le mauvais souvenir de sa grave blessure de l'an passée, réveillent les moins convaincus par un maintien du joueur.
Le mercato est le seul moyen de vraiment découvrir ce qu'a le Barça en tête pour le joueur. Le mercato anglais, le plus dangereux, a fermé ses portes. Dans d'autres championnats, peut-être que d'autres clubs réussiront à convaincre les dirigeants du Camp Nou avec un effort approchant les 100 millions d'euros, seuls chiffres que le Barça veut voir inscrit sur un chèque pour quiconque aimerait signer le Français.
Si aucune offre n'intervient, alors il n'y aura plus à s'inquiéter pour ceux qui aiment voir le joueur à Barcelone. Et Dembélé sera donc tranquille mentalement pour enfin tenter de percer et exploser pour sa seconde saison.