Un Marseillais qui pose ses valises à Paris, la chose est cocasse, même s’il ne s’agit ni du PSG ni de l’OM mais bien de Marseille Consolat et du Paris FC. "Je me fais chambrer à Marseille, on m’appelle le Parisien", plaisante rieur Julien Lopez. Après sa séance d’entraînement, le grand frère de Maxime Lopez nous rejoint pour évoquer sa nouvelle vie dans la capitale. Alors qu’il n’avait jusqu’à lors connu que les batailles du National, le repêchage du Paris FC en Ligue 2 lui a permis de découvrir le monde professionnel où il s’installe petit à petit.
Comment se passe votre vie parisienne ?
Je me suis super bien adapté, au final. Les deux premiers mois ont été un peu durs parce que je suis arrivé pour la reprise en juin et l’été à Paris… ça change du sud ! (rires). Au fil du temps je m’y suis vraiment fait et je me sens bien ici parce que le plus important c’est le foot.
Quel bilan faîtes-vous de votre première saison ici ?
Pour ma première saison en Ligue 2, je pense que ce n’est pas mal mais que j’aurais pu faire mieux. J’ai mis 3 buts et ça reste quand même positif. On a gagné beaucoup de matches et l’équipe tourne bien. Le coach m’a souvent utilisé comme joker et ça a payé sur quelques matches.
À quel niveau auriez-vous pu faire mieux ?
En termes de statistiques. J’aurais pu marquer plus de buts et être plus régulier dans mes prestations. Être en Ligue 2 était assez inattendu donc je reste satisfait.
Vous jouez un peu plus ces derniers temps, avec une place fréquente de titulaire.
J’ai un peu plus joué en deuxième partie de saison c’est vrai. Mais le plus important ce sont les résultats et on a eu un coup de moins bien même si on s’est bien repris contre Quevilly.
Comment vous êtes vous adapté à la Ligue 2 ?
Au début je trouvais que la Ligue 2 changeait beaucoup du National au niveau du rythme. Au fil des matches je m’y suis fait et j’ai vu que je pouvais y jouer. Maintenant je sais que j’ai le niveau. Le championnat de National est très dur, très physique. Mais en Ligue 2, ça joue beaucoup plus vite et il y a une dimension bien plus tactique.
Quel a été l’apport de votre entraîneur Fabien Mercadal ?
C’est lui qui m’avait convaincu de venir. Le coach avait eu une mauvaise expérience à Tours, il est vraiment motivé et il nous le fait ressentir chaque jour. Du coup depuis le début il est sur la même longueur d’ondes que les joueurs qui voulaient prouver qu’ils avaient bien leur place en Ligue 2.
L’objectif maintien du début de saison a-t-il laissé sa place à celui des barrages et de l’accession en Ligue 1 ?
L’objectif maintien est atteint depuis longtemps maintenant donc on l’a revu à la hausse. On a traversé un coup de mou mentalement et physiquement avec le contrecoup de la saison. Maintenant il reste 4 matches, on va tout donner pour essayer d’accrocher les barrages. Depuis le début on y croit et on travaille pour ça.