Marseille a rempli sa mission. Comme Épinal, finalement. Formation de National 2 (l'équivalent de la quatrième division), le club des Vosges a longtemps résisté à l'équipe de Rudi Garcia, qui avait fait et assumé une large rotation pour ce seizième de finale de Coupe de France.
Épinal a bien résisté
Sans Thauvin, Luiz Gustavo ou Rami au coup d'envoi, les Marseillais ont livré une première période très laborieuse dans le jeu. Ils en sont responsables, puisque Rudi Garcia a certainement noté quelques approximations techniques dans les derniers gestes et les choix de passe. Mais leur adversaire du soir n'a rien fait, non plus, pour leur faciliter le job. Compacts, les coéquipiers de Loic Meyer ont bien quadrillé le terrain pour réduire les espaces et accrocher logiquement l'OM. Sans toutefois se montrer dangereux offensivement, les hommes de Xavier Collin avaient mérité de regagner les vestiaire avec un score nul et vierge.
Il a fallu attendre le second acte pour voir Marseille mettre le pied sur l'accélérateur. Aux côtés de l'invisible Mitroglou, Ocampos et Sanson ont montré qu'ils avaient des jambes. Le milieu français a cru ouvrir la marque à l'heure de jeu sur un service de l'attaquant argentin (59e). Epinal a répondu par Steve Haguy, qui a bien failli profiter d'un placement laxiste de Bouna Sarr (62e). Mais l'OM a finalement fait la différence dans la dernière demi-heure grâce à l'un de ses remplaçants du soir, Valère Germain, qui a délivré les siens sur une frappe délicieuse du gauche après un cafouillage (0-1, 73e). Les Vosgiens ont tenté de se révolter, mais Marseille les a cueillis en contre dans les arrêts de jeu, sur un deuxième but de Morgan Sanson (0-2, 90e+3). Épinal peut sortir la tête haute.