Benjamin Pavard n'a esquivé aucun sujet dans un entretien accordé au 'Canal Football Club', ce dimanche.
Le champion du monde français est notamment revenu sur son image médiatique, qui a considérablement évolué depuis l'été dernier, forcément. "Je vais très bien, je me sens très bien, je réalise seulement un peu maintenant que je suis champion du monde. Je le vis très bien et je reste comme je suis", a-t-il expliqué.
"C'est vrai que les gens regardent très peu les matches ici, avec la Coupe du monde ça a pris un énorme élan, encore plus avec la frappe, ma notoriété a augmenté. C'est pas pour autant que je me prends pour quelqu'un d'autre, j'aurais pu péter les plombs, prendre la grosse tête ou envoyer chier certaines personnes mais je sais d'où je viens. Je suis très bien encadré, mes parents m'ont bien éduqué et je resterai toujours le même".
"J'ai senti plus de pression sur moi, le regard des autres a changé par rapport à moi mais je n'oublie pas tous les sacrifices que j'ai fait ou que mes parents ont fait (...) "Quand je prend le train je suis obligé de mettre un bonnet... Mais je le vis plutôt bien. C'est ce que j'ai toujours rêvé de faire, être football professionnel et gagner des titres. La Coupe du monde c'est le plus beau des trophées. Donc je ne refuserai jamais une photo avec quelqu'un parce que ça leur fait plaisir et ça fait plaisir de faire plaisir".
"Beaucoup de gens me critiquent mais peu de gens regardent les matches"
Le polyvalent défenseur est également revenu sur les attentes qu'il suscite et la saison compliquée qu'il vit avec son club actuel, Stuttgart. "Le coach m'avait prévenu (...) Je savais très bien en restant ici que ça n'allait pas être facile, je m'attendais à une saison compliquée, je la vis. Beaucoup de gens me critiquent mais peu de gens regardent les matches. J'ai aussi ma part de responsabilité sur quelques buts mais c'est plutôt une défaillance de l'équipe, pas que moi. Parce que je voyais les titres : 'C'est Pavard...' ".
Après Stuttgart, Benjamin Pavard rejoindra le Bayern Munich pour assouvir ses ambitions dans le club majeur du pays. Un transfert qu'il doit à son rendement global, comme il a tenu à le rappeler, soulignant qu'on ne doit pas réduire ses performances à sa frappe légendaire. "J'ai failli en remettre une ! J'espère qu'il y en aura une autre. Chaque fois qu'elle revient, je sens le public mais je sens aussi que ça cogite dans ma tête. Faut pas oublier que si j'ai signé au Bayern ce n'est pas grâce à cette frappe, c'est parce que je fais partie des meilleurs défenseurs de Bundesliga, défensivement je suis costaud, techniquement aussi. Le Bayern ça ne se refuse pas... Ma chanson ? Non, ça fait vraiment plaisir, même les enfants la connaissent. Je vais m'entrainer pour essayer d'en remettre une et chanter encore longtemps cette musique", a conclu le champion du monde français.