D'après la ligne tracée par le réalisateur sur les images diffusées par la chaîne 'Movistar La Liga', produite par le groupe audiovisuel Mediapro, l'attaquant valencien Maxi Gomez semble légèrement hors-jeu au départ de l'action. La RFEF a diffusé sur son site internet une autre version de la même image, qu'elle a présentée comme le ralenti officiel proposé aux arbitres et sur lequel le joueur uruguayen semble en revanche couvert par un défenseur, selon la ligne tracée sur la pelouse.
"Le producteur du match a diffusé des images d'une hypothétique ligne de hors-jeu qui ne correspondent pas à celles de la VAR. Ce sont des images sans la moindre rigueur technique, qui offrent une vision déformée de l'action", a accusé la RFEF dans un communiqué.
"Cette manœuvre peut conduire à alarmer les supporteurs et à entamer la confiance dans l'actuel fournisseur de la VAR et dans le corps des arbitres espagnols", a ajouté la fédération, qui a assuré qu'elle déposerait plainte "devant les instances judiciaires et les organismes du football international".
Cette controverse correspond à un nouvel épisode dans le bras de fer entre la RFEF et Mediapro, groupe détenteur des droits du Championnat d'Espagne et futur co-diffuseur de la Ligue 1 française à partir de 2020.
Lors d'un appel d'offres fin mai, la RFEF avait choisi d'attribuer à la société Hawk-Eye la gestion technique de la VAR en Espagne, rejetant la proposition de Mediapro.