"Est-ce qu'on veut voir disparaître Séville, Valence, Everton, Leicester ou Naples ?"

Piqué se présente comme un farouche opposant à la création de la Superligue européenne, qui a été un véritable séisme pour le sport roi au niveau international. Suite à ses propos sur Twitter, le Catalan a de nouveau pris la parole.

"Ce n'est pas positif à long terme pour le monde du football. Est-ce que nous voulons que des clubs comme Séville, Valence, Everton, Leicester, Naples... disparaissent ? Parce que ces clubs ne vaudraient rien", a expliqué le défenseur central barcelonais dans l'avant-première de l'entretien accordé à 'Universo Valdano' de 'Vamos'.

Piqué est très clair et pense que les clubs moyens et petits vont tomber de manière fulgurante en même temps que les compétitions nationales. "Le football appartient aux fans", a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux mardi.

Et, dans ce court extrait de l'interview, qui a été enregistrée avant le scandale de la Superligue et le retrait continu des clubs fondateurs, il a eu des mots élogieux pour le nouveau président blaugrana, Joan Laporta.

"En tant que président de Barcelone, il est dans une situation où il a hérité du club dans des circonstances économiques très négatives. Il va prendre la meilleure décision possible pour le Barça", a déclaré Piqué, en attendant de savoir si le club continuera à être lié à cette nouvelle compétition.