Classique parmi les classiques chez les garçons, ce France-Allemagne féminin permettra aux deux derniers finalistes malheureux, battus par l'Espagne lors des deux dernières éditions, d'accrocher une nouvelle étoile à leur maillot.
Jusque-là, les Allemandes, qui l'ont emporté en 2002 et en 2006 devant la France, ont l'avantage. Finalistes l'année dernière, elles ont aussi la sélection la plus titrée de la catégorie avec six titres.
La France, elle, court après son cinquième titre, son premier depuis 2016. Et, avec la Lyonnaise Melvine Malard, meilleure marqueuse de la compétition avec 4 buts, les joueuses de Gilles Eyquem comptent un argument de poids.
Les Bleuettes sont d'ailleurs la meilleure attaque du tournoi avec 11 buts en quatre matches. Des statistiques qui leur ont permis, en demies, de dominer l'Espagne, pourtant systématiquement finaliste depuis 2014.
Les Allemandes, de leur côté, ont prouvé qu'il allait falloir compter avec elles: avec Melissa Kössler et Paulina Käte Krumbiegel devant (5 buts à elles deux) ou Gina-Maria Chmielinski au milieu (3 passes décisives), elles ont terminé devant les doubles tenantes espagnoles dans la phase de poules avant de sortir sans difficulté les Pays-Bas (3-1), titrés en 2014.
"Nous avons vu le début de leur demi-finale face aux Pays-Bas, elles possèdent de grands gabarits. Si nous arrivons à bien récupérer je pense que nous pouvons leur poser des soucis", a commenté Gilles Eyquem sur le site de la Fédération française.