"Il n'y a aucun doute que le nouveau stade de Tirana sera inauguré (...) par le match qui sera disputé par l'Albanie et la France", a déclaré à la presse le président de la Fédération Armand Duka, assurant que "tout sera prêt pour le 17 novembre".
La France occupe la deuxième place dans le Groupe H de ces qualifications, derrière la Turquie qui a le même nombre de points (19). L'Albanie est 4e, avec 12 points.
Les Bleus avaient concédé le 14 octobre au Stade de France un nul contre les Turcs (1-1), ce qui les oblige à aller chercher leur qualification face à la Moldavie le 14 novembre à Paris ou trois jours plus tard en Albanie.
"Nous allons tout donner pour gagner ce match, afin d'inaugurer ce stade par une victoire", a poursuivi Armand Duka.
Le nouveau stade, baptisé National Arena, sera "testé" le 3 novembre par une rencontre de deux équipes féminines albanaises, a déclaré à l'AFP Andi Vreçani, porte-parole de la Fédération albanaise.
Il a une capacité de 22.000 places et le coût des travaux était de 75 millions d'euros, a-t-il précisé. Les travaux de construction ont démarré au printemps 2016.
La Fédération française de football a demandé 1.053 billets pour ses supporters, selon la Fédération albanaise.
La première rencontre entre la France et l'Albanie de ces qualifications à l'Euro-2020, remportée par les Bleus au Stade de France le 7 septembre, avait été marquée par une bévue, retardant son début d'un peu plus de 5 minutes. Dans un premier temps, l'hymne d'Andorre avait été diffusé par erreur à la place de celui de l'Albanie.
Le speaker du Stade de France avait d'abord évoqué un "incident technique avec l'hymne albanais", sans plus de précisions, avant de commettre un nouvel impair : "Toutes nos excuses aux supporters de l'Arménie" (sic), avait-t-il ensuite déclaré, se trompant sur le nom de l'adversaire des Bleus.
Le bon hymne avait finalement pu être diffusé, sous les applaudissements des supporters français et albanais. Le président français Emmanuel Macron avait présenté ses excuses au Premier ministre albanais Edi Rama, qui avait parlé d'une "gaffe scandaleuse".