"C'est désolant pour l'UEFA et pour l'Euro 2024 que notre pays ne l'ait pas obtenu en dépit de toutes ses forces", a déclaré M. Kasapoglu à la presse.
"Nous n'avons rien perdu en tant que pays. C'est l'Euro 2024 qui perd notre expertise et notre hospitalité", a-t-il ajouté.
L’Allemagne, qui était en concurrence avec la Turquie, a été désignée jeudi par l'UEFA pour organiser l'Euro 2024.
Dans son rapport d'évaluation publié la semaine dernière, l'UEFA avait pointé avec "préoccupation" l'absence, dans le projet de la Fédération turque de football (TFF), d'un "plan d'action dans le domaine des droits humains".
Il n'était pas possible de savoir dans l’immédiat si le critère des droits de l'Homme, introduit pour la première fois pour l'édition 2024 dans le cahier des charges de l'organisation de l'Euro, a pesé dans le choix du pays-hôte, le pouvoir turc étant accusé depuis plusieurs années de dérive autoritaire.
Il s'agit de la 4e candidature infructueuse de la Turquie, battue d'une seule voix en 2010 par la France pour l'organisation de l'Euro 2016.
L'Allemagne a été désignée à l'issue d'un vote à bulletins secrets du Comité exécutif de l'UEFA qui compte 19 membres: 12 voix pour, une abstention et 4 voix pour la Turquie. Deux membres n'avaient pas le droit de vote : Reinhard Grindel, président de la Fédération allemande de football, et le vice-président de la Fédération turque, Servet Yardimci.