Le feuilleton Mario Balotelli a pris fin ce lundi soir. L'international italien va poursuivre son aventure à Nice pour une troisième saison consécutive. Ce mardi, Jean-Pierre Rivère a dévoilé les dessous du transfert avorté de l'ancien attaquant de Manchester City à l'OM, à la fois dans les colonnes de 'L'Equipe' mais aussi sur les ondes de RMC. Le président des Aiglons a ouvertement remis en cause l'intérêt de l'OM pour l'Italien.
Jean-Pierre Rivère a indiqué qu'un accord n'a pas été trouvé avec l'OM pour un différent de 1,5 million d'euros et a reproché au club phocéen de ne pas avoir voulu payer le prix, pas si élevé, de l'Italien. La réponse de l'Olympique de Marseille était très attendue et elle a eu lieu en fin de journée. Dans un entretien accordé à 'La Provence', à lire ce mercredi, Jacques-Henri Eyraud a livré sa version des faits, les premiers passages ont été dévoilé.
"Rater Balotelli pour 1,5 million d’euros, c’est une blague ! Notre dernière proposition portait sur un contrat de trois ans. Autrement dit, 1,5 millions d'euros, c’est beaucoup d’argent, mais bien peu à l’échelle de l’engagement financier que nous étions prêts à prendre", a indiqué le bras droit de Frank McCourt en préambule avant de détailler le déroulement des négociations.
"Mon sentiment est que l’entourage du joueur souhaitait plutôt un contrat court. L’arrivée de Balotelli à l’OM était une opportunité. Mais aucune opportunité, aussi talentueuse soit-elle, ne mérite que l’on remette en cause les fondements économiques, l’équilibre sportif et la ligne de conduite, y compris éthique, que nous nous sommes fixée. C’est tout simple. Et c’est encore plus important à l’OM en matière de gestion des transferts. Et puis, il y a le vestiaire. Maintenir son équilibre est une priorité absolue dans un club de football".
"L’institution doit toujours primer, encore plus à l’OM. Aucune pression, de Twitter aux différentes parties prenantes du monde du foot, ne doit nous détourner de notre ligne de conduite. On agit, on gère avec rigueur. Cela peut créer de la frustration, j’en ai bien conscience. Mais nous pensons tous que cette attitude payera sur le long terme", a conclu Jacques-Henri Eyraud. Le torchon brûle entre l'OM et l'OGC Nice.