En France, le PSG est souvent pointé du doigt quand il s’agit de parler de fair-play financier notamment au moment des achats de Neymar et Kylian Mbappé. Depuis trois ans, le club de la Capitale est rentré dans le rang, n’effectuant que peu de folies sur le marché des transferts. Pourtant, ce sont bien d’autres clubs français qui sont dans le viseur de l’UEFA. Il y a d’abord eu l’Olympique de Marseille et désormais Lille. Le club nordiste vient d’être rattrapé par la patrouille comme l’a indiqué l’instance européenne dans un communiqué.
Le gendarme financier va désormais marquer à la culotte les Dogues pour les quatre prochains exercices. Si aucune sanction concernant une exclusion des compétitions européennes n’a été prononcée, le LOSC va devoir rapidement retrouver un équilibre financier. C’est du moins ce que les dirigeants lillois ont promis. "Le LOSC s’est engagé à déclarer des déficits d'équilibre maximum de 20 millions d'euros et 10 millions d'euros sur les exercices clos respectivement en 2021 et 2022 et à enfin atteindre le seuil de rentabilité total d'ici la période de suivi 2023/24", peut-on lire sur le communiqué.
A cette obligation de revenir dans le vert, Lille va devoir également passer à la caisse comme avait pu le faire Marseille il y a quelques saisons. Qualifiés pour la Ligue Europe, le club de Benjamin André va être taxé sur ses revenus européens. "Lille s'engage à verser une contribution financière totale d'un montant maximal de 9 millions d'euros qui sera prélevé sur les revenus qu'il tire de sa participation aux compétitions de l'UEFA. Sur ce montant, 3 millions d'euros seront payés en totalité, le solde restant de 6 millions d'euros étant conditionnel en fonction du respect par le club des objectifs d'équilibre fixés dans l’accord."
Avec la vente de Victor Osimhen à Naples (80 millions d’euros) et celles à venir de Gabriel, le LOSC s’est offert une bouffée d’oxygène mais le plan de trading devra encore fonctionner les saisons qui arrivent pour que le club reste à flot comme le veut l’UEFA.