Genesio dénonce une "très bonne campagne de presse" sur les penaltys

"Ca marche, c'est bien, a poursuivi le technicien, blasé. Nous venons de concéder six penalties sur les huit derniers matches". 

Le 23 décembre, dans le quotidien L''Equipe', le dirigeant de l'OM, Jacques-Henri Eyraud s'était étonné du nombre anormalement élevé de penalties accordés à l'OL à l'inverse de l'équipe marseillaise.

"Si l'on prend les chiffres depuis la saison 2016-2017, l'OM a bénéficié de cinq penalties et Lyon dix-neuf. Dix-neuf", s'était étonné le dirigeant phocéen.

"Je ne reviens pas sur le penalty à Bordeaux qui est juste 'gaguesque'. Si on siffle penalty à Monaco sur ce genre de faute, je pense que l'on terminera avec des scores de 6-6 ou 7-7, 6-5 car on peut en siffler quatre par match. Soit on siffle tout le temps, soit on ne siffle pas", a estimé Genesio. 

"Il faut une uniformité de l'arbitrage. Regardez le penalty que nous prenons à Monaco, je mets au défi d'en trouver sur les autres matches de cette journée et les précédentes où il n'y a eu aucun penalty sur des choses beaucoup plus graves que ce qui s'est passé dimanche", a-t-il ajouté.

"Je n'aime pas critiquer l'arbitrage mais il faut se poser aussi les bonnes questions notamment sur les désignations. Les arbitres sont des êtres humains. On ne parle que de la vidéo mais on peut réfléchir sur d'autres axes", a poursuivi l'entraîneur lyonnais.

Celui-ci a cité en exemple la désignation de François Letexier à Bordeaux, trois jours après avoir été entendu par la commission de discipline pour l'affaire de la simulation de Mariano contre Toulouse, un match qu'il avait aussi arbitré.

"Comment voulez-vous qu'il soit dans les meilleures dispositions pour arbitrer. Je n'en veux pas à M. Letexier, c'est humain, après avoir entendu cela", a-t-il conclu.