Sans défaite dans cette compétition depuis huit années, la 'Mannschaft' s'est finalement inclinée ce dimanche, à l'occasion de son premier match de Coupe du monde 2018 disputé dans la capitale russe. À Moscou, la sélection de Joachim Low s'est faite surprendre par le Mexique.
Mario Gomez, attaquant international allemand, ne pense pas que cette défaite est un si mauvais augure pour le champion en titre et croit toujours en la victoire finale de sa formation. Gomez cite même l'exemple espagnol, défait en 2010 et malgré tout lauréat de l'édition sud-africaine.
"On savait que ça allait être dur (de marquer). Ils ont toujours réussi à mettre un pied devant le ballon, mais avec les occasions qu'on a eu en seconde période on aurait dû marquer un but. Il faut relever la tête, c'est un tournoi, on ne devient jamais champions du monde dès le premier match. Mais on s'était imaginé les choses différemment, évidemment", a estimé l'attaquant international allemand au terme de la rencontre.
Les statistiques du match étaient pourtant grandement en faveur de la 'Mannschaft', qui a tiré (26 contre 13) et cadré (8 contre 4) deux fois plus que son adversaire du jour. La possession a aussi été de mise pour le champion du monde en titre et acessoirement favori de l'édition 2018 (67%). Mais cela n'a guère suffi face à un contre rondement mené des Aztèques et une organisation défensive sans failles de l'outsider mexicain. Une organisation face à laquelle la bande à Joachim Low n'a jamais su trouver la parade comme le raconte bien Mario Gomez en zone mixte au terme du match dans des propos relayés par 'Sport 24' :
"En première période, on a été mis en grande difficultés lors des transitons par le Mexique, on le savait mais on n'a jamais réussi à trouver la solution. Par la suite, on a pris plus de risque et c'était mieux, mais peut-être aussi parce qu'on jouait notre va-tout. On a gagné beaucoup de ballons et laissé que deux ou trois contres. Il faut persévérer, l'Espagne avait aussi perdu son premier match en 2010, il ne faut pas tout noircir", a néanmoins estimé l'attaquant, veillant tout de même à rester optimiste malgré ce premier coup de tonnerre dans le ciel russe.