"On va discuter avec le président. J'ai besoin de savoir ce que le club a vraiment envie de faire dans les années à venir. Si ça me convient tant mieux, sinon on prendra une décision", a prévenu Gradel qui s'exprimait avant la réception de Marseille pour le compte de la 37e journée de L1.
"Ce n'est jamais agréable de jouer dans ces conditions", a lancé Gradel, 31 ans, arrivé en août 2017 à Toulouse et à qui il reste deux années de contrat. "On ne peut pas toujours jouer sans ambition. Quand on est trop dans une manière qui ne permet pas d'avancer, c'est pas qu'on +se fait chier+ mais on commence à trop réfléchir".
"Bien sûr, il est plus facile de jouer à Marseille, à Paris qu'à Toulouse, sans manquer de respect à Toulouse. Ce sont des grands clubs. Il y a plus de joueurs de qualité. Si un joueur est capable de mettre 10 buts à Toulouse, il est capable d'en mettre peut-être autant à Marseille ou à Paris", a-t-il ajouté.
Gradel a inscrit cette saison 10 buts et donné 4 passes décisives.
L'attaquant ivoirien est en course pour recevoir le trophée du but de l'année par l'Union nationale du football professionnel (UNFP) qui a retenu sa réalisation du 2 décembre dernier à Dijon (2-2). Il est opposé à Loïc Rémy (Lille), Juan Ferney Otero (Amiens), Antonin Bobichon et Teji Savavier (Nîmes).
Toulouse (38 points) est actuellement 15e de la Ligue 1 et compte 5 points d'avance sur Caen (33 points), barragiste.