A la peine pendant plus d'une heure au stade de Vallecas, l'Atlético (47 pts) a fini par s'imposer pour prendre provisoirement la deuxième place au Real Madrid (3e, 45 pts), qui reçoit Gérone dimanche, et revenir à quatre longueurs du leader Barcelone (1er, 51 pts), opposé à Valladolid samedi soir.
Pour cela, il a suffi d'une reprise en demi-volée de Griezmann déviée par un défenseur et qui a pris le gardien à contre-pied (74e). Soit le 12e but du Français dans cette Liga, le neuvième sur ses onze dernières apparitions toutes compétitions confondues.
L'équipe de Diego Simeone, qui a prolongé jeudi son contrat jusqu'en 2022 comme entraîneur de l'Atlético, en profite pour rebondir après deux défaites d'affilée. Un sursaut nécessaire avant le huitième aller de C1 mercredi soir contre la Juve de Cristiano Ronaldo.
Impeccable Oblak
Mais sur ce que l'"Atleti" a montré pendant plus d'une heure dans ce derby de l'est de Madrid, il y a peut-être du souci à se faire pour la réception du champion d'Italie.
Trop timorés, les "Colchoneros" ont souvent subi les offensives et l'enthousiasme de leurs modestes voisins, promus et relégables.
Il a ainsi fallu deux sauvetages du gardien Jan Oblak devant Adrian Embarba (25e, 34e) pour préserver le score. Et trois gros ratés de l'attaquant du Rayo Raul de Tomas (44e, 56e, 67e), à chaque fois en excellente position.
L'Atlético, de son côté, n'avait pas grand-chose à opposer mis à part quelques combinaisons sur coup franc (7e, 38e) initiées par un Griezmann par ailleurs assez discret.
A l'heure de jeu, parce qu'il fallait bien changer quelque chose, Simeone a lancé sur le terrain le Français Thomas Lemar et l'attaquant hispano-brésilien Diego Costa, qui fêtait son retour deux mois et demi après une opération à un pied.
Cela n'a pas forcément bouleversé le visage de l'Atlético mais Griezmann a mis au fond sa première action franche de la rencontre, bien servi en retrait par une remise de la recrue hivernale Alvaro Morata (74e).
Et l'impeccable Oblak s'est à nouveau interposé sur une tête d'Abdoulaye Ba dans le temps additionnel (90e+1). Signe que si l'Atlético a des ratés dans le jeu, les cadres continuent de répondre présent.