L’équipe de France a parfaitement entamé sa campagne de l’Euro. Lors de son premier match, elle a disposé de l’Allemagne chez elle (1-0). Un succès et une partition convaincants et à travers lesquels les Tricolores confirment leurs grandes prétentions. Aujourd’hui, ils ont le vent en poupe, mais ils s’attèlent aussi à garder les pieds sur terre.
Lucas Hernandez, l’un des éléments qui se sont distingués face à la Mannschaft, était présent en conférence de presse et il a insisté sur la nécessité de ne pas céder à l’euphorie. « On est très motivés pour atteindre la finale de la compétition. C'est à nous de continuer comme ça. Tous les matchs qui nous restent seront des finales », a-t-il prévenu.
La France se positionne comme le favori du tournoi. Hernandez le sait, mais il doute que les Bleus font figure d’épouvantail. « Je ne pense pas qu’on fasse peur », a-t-il confié. D’un autre côté, l’arrière du Bayern admet qu’il y a des attentes sur les champions du monde et qu’il convient de se montrer à la hauteur : « Au sein du groupe, on sait qu'on a un très bon groupe. Cela parle beaucoup plus à l'extérieur qu'à l'intérieur. Nous, on sait ce qu'on doit faire et ce qu'on veut. Cela reste très tranquille à l'intérieur. »
Hernandez et ses coéquipiers ont foi en leurs qualités. Et, ils sont aussi rassurés par leurs aptitudes physiques et les résultats de la préparation qu’ils ont faite : « On s'est très bien préparés, avec beaucoup de travail physique. C'était compliqué au moment de le faire, mais ça paie. Cela s'est vu au premier match, on est au top. C'est à nous de continuer dans cette ligne. La compétition est longue, il va falloir arriver le plus loin possible à 100%. »
Les Bleus ne doivent pas se reposer sur leurs lauriers. Dès samedi, il est question d’enchainer. Face à la Hongrie, ça ne sera pas une partie de plaisir au regard du contexte, même si l’équipe magyare est le petit poucet de ce groupe . « C'est une bonne équipe, défensivement ils sont costauds et ne laissent pas beaucoup d'espaces, a prévenu Hernandez. Le Portugal a eu du mal. Ils sont solides. Les joueurs qui jouent en Allemagne, je les connais. Offensivement, ils ont des joueurs qui peuvent faire mal, il va falloir rester prudents sur leurs contres. »