Pourquoi le président d'Hoffenheim est victime d'insultes en Bundesliga

Le Hoffenheim-Bayern de ce samedi a été marqué par deux interruptions de la rencontre, en raison de banderoles insultantes déployées par les ultras bavarois. Ces insultes étaient dirigées vers le président d'Hoffenheim : Dietmar Hopp.
Après ce qui s'est passé, des membres du Bayern comme Rummenigge ou Flick ont regretté la scène, répétée momentanément ce dimanche lors de Union Berling-Wolfsburg avec des messages envoyés à Hopp pour sa gestion à la tête d'Hoffenheim, qui détient 96% des parts du clubgrâce à une dérogation de la règle des 50+1, qui interdit normalement à une seule personne de détenir plus de 50% d'un club.
Le leader n'est pas resté silencieux et le site allemand 'Sport1' a recueilli la réponse du dirigeant, qui dit ne pas avoir été affecté : "J'ai beaucoup de choses à faire, je suis assis à mon bureau et je fais toujours mon travail. Malheureusement, une nouvelle dimension a été atteinte, mais j'ai vu et ressenti la solidarité envers moi. Il est nécessaire que des mesures rigoureuses soient prises".
"Il me serait plus facile de tout comprendre si je savais ce que ces idiots attendent de moi", a poursuivi le principal actionnaire d'Hoffenheim, répondant par cette insulte à celles que les ultras ont proférées.
Hopp a ajouté qu'il n'engagera pas de dialogue avec les fans : "Je ne veux pas avoir de conversation avec ces gens, cela n'a pas de sens. Ils vivent dans un autre monde, je ne peux pas et ne veux pas leur parler. Je ne sais même pas ce que je devrais leur dire."
Enfin, il a clairement indiqué qu'il continuera à se rendre sur le terrain malgré les messages des fans visiteurs : "Pourquoi ne devrais-je pas y aller ? Ce sont les responsables de cela qui devraient rester à l'écart."
Un nouvel incident a eu lieu entre l'Union Berlin et Wolfsbourg a eu lieu ce dimanche après-midi, alors que les supporters locaux ont à leur tour sorti une banderole injurieuse envers le propriétaire du club d'Hoffenheim.