Quatre buts face à Melilla, deux face à Valladolid, cinq face au Viktoria Plzen. Madrid voit la vie d'une autre couleur, grâce à des buts qui pleuvent. Solari a encore du pain sur la planche, il y a encore des carences à résorber, mais pour l'instant, l'équipe retrouve le sourire, le chemin des filets et surtout, la victoire.
Le changement se résume en deux statistiques. La première, la négative, les plus de huit heures que Madrid a passé sans trouver le chemin des filets jusqu'à ce que Marcelo ne mette fin à la disette face à Levante. Une série de matches qui aura eu raison de Lopetegui, en plus de la débâcle au Camp Nou. L'ancien sélectionneur de l'équipe d'Espagne est parti et, fruit du hasard ou non, les buts pleuvent pour l'instant.
Onze buts en trois matches signifie en inscrire un toutes les 25 minutes, une moyenne stratosphérique et qui est logiquement impossible à maintenir. Les ballons qui touchaient les poteaux et transversale vont au fond des filets aujourd'hui. Les déceptions se transforment en célébrations et la rage en joie.
Plusieurs 'Merengues' sont parvenus à relever la tête sur cette série victorieuse. Benzema compte trois buts à son actif avec Solari; tandis que Ramos, Bale, Kroos, Casemiro et même Odriozola continue de scorer. Le changement est évident et se ressent dans les gestes des joueurs, qui ont l'air plus libérés.
Il y avait de la matière, il ne manquait que de la réussite. À présent, les Madrilènes marquent presque toutes les cinq frappes. Avant, ils devaient dépasser la douzaine de tirs pour obliger le gardien adversaire à aller chercher la sphère dans ses filets.
Madrid doit encore s'améliorer en défense, gagner en cohésion sur ses lignes, faire en sorte que ses stars retrouvent leur meilleur niveau... mais les peines sont moindres avec des buts.