''J'ai encore un an de contrat. J'ai demandé de signer pour trois saisons, et s'ils ne me les avaient pas accordées, je ne serais pas venu'', a indiqué l'entraîneur bétique lors d'une conférence de presse, après l'entraînement qui s'est déroulé dans la ville sportive du club.
Setién a assuré qu'il avait vécu à Betis ''beaucoup de jours heureux qui n'ont pas eu de continuité avec les résultats'', malgré qu'il ait ''beaucoup profité ces deux dernières années''. Cependant, cela ne signifie pas qu'il a offert ce samedi sa ''dernière conférence avant un match'' de l'équipe sévillaine.
L'entraîneur de Cantabrie a déclaré qu'il ''était concentré toute la semaine pour préparer le match contre le Real Madrid, en continuant de motiver les joueurs malgré qu'il n'y ait pas d'objectif''. En effet, il espère qu'il ''donneront le meilleur d'eux-même'' pour ainsi ''laisser un record dans un stade important'', puisqu'ils affrontent cette dernière journée ''avec la plus grande exigence''.
Setién a nié les problèmes avec le vice-président sportif, Lorenzo Serra Ferrer, principal déclencheur d'un remplaçant sur le banc bétique. Il ''a eu avec lui la même relation'' depuis son arrivée, si bien qu'il est conscient que ''certaines questions peuvent être modifiées'' pour un meilleur fonctionnement de l'équipe.
Le préparateur de Santander a justifié sa décision de changer de gardien à la fin de la saison en rappelant que Joel Robles ''avait moins joué et qu'il n'était plus motivé'' malgré ses ''bonnes prestations''. Ainsi, il considère ''normal de lui donner de l'importance'', ce qui ne signifie pas que l'international Pau López '' se trompait. C'est une question de gestion, rien de plus'', a-t-il précisé.
Setién a aussi indiqué qu'il n'y avait ''rien de personnel'' avec Sergio León et Javi García, deux footballeurs qui ont le moins comptés pour lui, ''simplement parce que les rôles ont changé'', mais il a souligné n'avoir ''manqué de respect à aucun footballeur'' et a considéré ''normal de faire mauvaise figure quand on ne peut pas compter sur un joueur''.
''Pour moi, tous les joueurs sont égaux. Je ne fais aucune différence, je les ai tous traîtés comme égaux : je leur ai donné ce qu'ils méritaient en fonction de mon critère footballistique, en essayant de me tromper le moins possible. Je n'ai pas fait jouer des joueurs parce que je les aimais bien, l'importance était que l'équipe gagne'', a-t-il mis en avant.