Thierry Henry va tenter de lancer, ou plutôt relancer diront certains, sa carrière d'entraîneur Outre-Atlantique.
À l'image de Patrick Vieira, son coéquipier chez les Bleus en 1998 puis à Arsenal et grand ami, le Français a choisi de s'aguerrir en MLS, championnat dans lequel il a terminé sa carrière de joueur du côté de New York.
Après une première expérience manquée à l'AS Monaco, Thierry Henry va donc tenter de se construire une image d'entraîneur aux Etats-Unis.
Pour le moment, Thierry Henry, qui a pris la succession de Rémi Garde à l'Impact Montréal, n'a pas encore fait ses débuts avec sa nouvelle équipe. Le début de la saison approche à grands pas et les effectifs commencent à se dessiner.
Ce jeudi a eu lieu la Super Draft, un concept permettant aux équipes de s'attacher les services de certains jeunes talents, à l'image de ce qui est réalisé dans les autres sports majeurs aux Etats-Unis. L'occasion pour Thierry Henry d'afficher ses ambitions.
"Un désir mutuel"
Dans une interview accordée à la chaîne de la Major League Soccer, Thierry Henry a dévoilé les raisons de sa venue en MLS : "Pour être honnête, je ne pensais pas revenir ici en tant qu'entraîneur en arrêtant ma carrière de joueur à New York. Mais quand j'ai commencé à passer mes diplômes, je voulais vraiment démarrer ici (en MLS). Je suis allé ailleurs, comme vous le savez, mais le plan a toujours été de pouvoir venir coacher en MLS".
"Pourquoi Montréal ? Bon avant tout, l'offre était là. Et si vous n'avez pas d'offre, c'est très difficile d'avoir un travail. Il y avait l'offre, l'intérêt était mutuel. C'est un beau défi, très difficile aussi. Il va falloir reconstruire. J'espère qu'on pourra faire les playoffs. Comme je l'ai dit, il y avait un désir mutuel de travailler ensemble et je suis ravi. La Ligue doit continuer à attirer des joueurs et à leur "prime", a ajouté l'ancien attaquant français.
Lors de sa présentation, Thierry Henry était revenu sur son échec à Monaco : "J''ai un respect maximal pour ce club parce que c'est là que j'ai débuté. Ça n'a pas marché (Henry a été limogé un peu plus de trois mois après son arrivée) mais je leur souhaite le meilleur. On gagne ou on apprend et j'ai beaucoup appris là-bas. Il faut savoir rebondir, c'est l'histoire de tout le monde. La seule erreur, ce serait de ne rien avoir appris". Désormais, le Français va devoir transformer ses paroles en actes.