"Nous condamnons avec la plus grande fermeté les violences inqualifiables qui se sont déroulées ce jour-là", écrivent les responsables de ce groupe de 6.000 supporters dans un communiqué publié quatre jours après les faits.
"Ces actes déplorables n'ont pas leur place dans un stade de football et portent le discrédit sur notre sport, le club que nous aimons et l'association que nous faisons vivre", ajoutent-ils.
Alors que le président du Paris FC, Pierre Ferracci, avait d'emblée dénoncé le comportement "des ultras lyonnais", les Bad Gones tiennent "néanmoins à rétablir certains faits".
"Il est prouvé et acquis que les supporters lyonnais ont été initialement agressés par des supporters parisiens et nous donnerons les suites judiciaires qui s'imposent", affirment-ils, en souhaitant que la justice fasse son travail "sereinement pour déterminer les responsabilités de chacun et punir les individus responsables".
Trois supporters ultras parisiens ont été interpellés mardi à la suite des violences survenues vendredi dans les tribunes du stade Charléty à Paris.
Selon une source proche du dossier, "des ultras du Paris SG ont pu être identifiés sur les vidéos" des incidents, tandis que les ultras lyonnais "voulaient en découdre Gare de Lyon" à leur arrivée dans la capitale.
Le Collectif Ultras Paris (CUP), le seul groupe d'ultras reconnu par le PSG, a également réagi pour la première fois mardi, sur Twitter, en rappelant qu'en "aucun cas, il ne cautionnait les actes de violence commis" vendredi.
Après avoir interdit à ses supporters, jusqu'à nouvel ordre, de se déplacer pour les matches joués à l'extérieur, l'Olympique lyonnais a de son côté commencé à exclure de son propre stade, pour 18 mois, ceux identifiés au stade Charléty.