La PP ne précise pas si tous sont des supporters du PSG ou si certains soutiennent le Paris FC.
"Ces interdictions portent, selon le profil des supporteurs, sur les matchs du PSG, du Paris FC, de Créteil Lusitanos, du Red Star et du PSG Handball", a détaillé la préfecture.
"Certains sont interdits de matchs pour tous ces clubs, d'autres seulement pour quelques-uns", a-t-on expliqué de même source.
Les interdictions administratives de stade (IAS), introduites en 2006, sont décidées par le préfet en cas de menace à l'ordre public, soit "un comportement d'ensemble" lors de manifestations sportives, soit "un acte grave", stipule le code du sport.
La sanction peut s'accompagner d'une obligation de pointage au commissariat pendant les matchs. Interrogée sur ce point par l'AFP, la PP n'était pas en mesure de préciser si tel était le cas pour les huit personnes visées.
La Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) recensait mi-décembre 104 individus interdits de stades (un tiers d'interdictions administratives, deux tiers d'interdictions judiciaires).
Le match entre le Paris FC et Lyon, disputé au stade Charléty, avait été définitivement arrêté à la mi-temps (1-1) exemple d'une longue série d'incidents en tribunes dans les stades français cette saison.
Des fumigènes avaient été lancés aux abords de la tribune réservées aux supporters lyonnais et des bagarres avaient éclaté, entraînant des mouvements de foule et le déploiement des forces de l'ordre. Un supporter et un policier avaient été blessés.
Le 27 décembre, la commission de discipline de la Fédération française de football (FFF) avait déclaré le match perdu pour les deux clubs.
Interpellés quelques jours après le match, deux supporteurs parisiens seront jugés pour violences en réunion.