L’Italie joue lundi soir sa place en Coupe du Monde. En déplacement en Irlande du Nord, elle est obligée de s’imposer face à la sélection locale pour préserver sa place de leader et être sûre de voir le Qatar. Dans le cas contraire, elle risque d’être doublée par la Suisse, qui l’a contraint au partage des points vendredi dernier.
Avant ce match à Belfast, les Azzurri et leurs tifosi se mettent à trembler, en craignant une deuxième élimination de suite dans cette compétition phare. Le spectre de ce faux-pas contre la Suède en 2017 reste toujours présent.
Alors, comment s’en sortir et parvenir à glaner le résultat convoité. Leonardo Bonucci, l’un des cadres de l’équipe, croit connaitre la recette. Il l’a partagée en conférence de presse ce dimanche : "Demain face à l’Irlande du Nord nous devrons revenir avec un résultat et oublier tout ce qui a pu se passer récemment. (…) Pour autant, être champions d’Europe ne nous fait pas gagner le match par avance."
Roberto Mancini, le sélectionneur, a tenu un discours relativement similaire lorsqu’il est passé devant les journalistes. Avec l’expérience qui est la sienne, il a également cherché à désacraliser ce match : "Nous ressentons un peu de pression, nous savons que c'est un match très important, mais nous devons le jouer sans être anxieux, comme cela s'est produit un peu après avoir marqué contre la Suisse, a-t-il confié. Ce que cette équipe a fait ces trois dernières années était impensable, il est normal qu'au cours d'un voyage il y ait des moments plus délicats et demain en fait partie. Mais les garçons ne doivent pas oublier ce qu'ils ont fait et jouer en toute sérénité. Il y aurait une session de rattrapage en mars, mais nous voulons réussir tout de suite."
Le patron de la Squadra sait que son équipe maitrise mieux son sujet quand les évènements lui sont favorables. C’est pour ça qu’il insiste sur la nécessité de ne pas se mettre en danger d’entrée : "Après le but suisse vendredi, il y a eu un peu de flottement chez nous. Nous avons été à leur merci pendant une demi-heure et nous avons concédé des choses que nous ne concédons généralement pas. Nous voulons nous qualifier demain et l’idée reste la même : nous devons jouer sans peur."